Différences entre trail et route, confidences de Quentin Meyleu

Interview
03/01/2025 11:18

Quentin Meyleu, l’athlète ASICS de 28 ans, pratique le trail depuis 2018, à haut niveau. Ce passionné des sentiers, de la nature et de l’effort a récemment changé ses habitudes sportives. Le 31 décembre dernier, il a accroché un dossard pour participer à la Cursa de Nassos, son tout premier 10 kilomètres.

Préparer une course sur route, une première (mais pas la dernière)

Pour la première fois de sa vie, fin 2024, Quentin Meyleu s’est entraîné afin de préparer une course sur route : son premier 10 kilomètres. Une envie de quelque chose de différent, qui stimule sans trop de contrainte pour le corps. Plus d’un mois et demi d’entraînements et de séances sur le bitume pour arriver prêt le 31 décembre à la Cursa de Nassos, à Barcelone en Espagne. Lui qui a coutume des sentiers et du dénivelé, il a laissé de côté son amour du trail pour laisser place à quelques mois de route. 

Ce tout premier dossard à Barcelone est prometteur puisque Quentin a atteint son objectif et signe un chrono de 29’18 avec une quatrième place. Lors de cette préparation et durant cet effort, le natif de Chambon-sur-Lac a découvert et appris de nouvelles choses pour constater de lui-même les différences entre trail et route.

Différences entre trail et course route, confidences de Quentin Meyleu
© Albin Durand

La route, un effort constant et linéaire

L’une des distinctions majeures entre le trail et la course sur route réside dans la notion de l’effort. En trail, celui-ci est naturellement irrégulier, rythmé par les montées abruptes, les descentes techniques et les nombreuses relances. À l’inverse, sur route, l’effort a tendance à rester constant du début à la fin, permettant aux coureurs de se concentrer sur la régularité de leur rythme et la maîtrise de leur allure. L’objectif principal devient alors de maintenir une cadence uniforme tout au long de la course, symbole d’endurance et d’efficacité.

© Colin Olivero

L’importance de l’échauffement

L’échauffement est un temps essentiel en course à pied. Il peut s’avérer bien plus long et exigeant pour des courses sur route. 
Quentin nous confie s’être échauffé longtemps, 40 minutes avant son premier 10 kilomètres : footing, gammes, accélérations, contrairement au trail où 10 minutes lui suffisent. 

Le terrain et l’environnement

Alors que la course en sentier se pratique dans la nature et en forêt, la course sur route se pratique davantage en milieu urbain. Un décor totalement différent, c’est certain mais la passion des baskets est, elle, identique pour tous.

Habitué aux paysages variés des sentiers, Quentin trouve parfois l’effort sur route bien plus monotone. Une heure à plat sur du goudron, c’est pas très fun. Comme il le dit très justement, le manque d’évasion sur route peut parfois donner un côté plus redondant qu’en trail, parfois même ennuyeux selon lui.

Malgré ces différences, le traileur compte bien se frotter encore à l’asphalte au printemps, notamment avec le 10 km de Lille dans le viseur. Ensuite, il commencera sa saison en montagne. À plus long terme, Quentin souhaite aussi découvrir la distance du semi-marathon. Verra-t-on ce coureur sur un marathon dans les prochaines années ? Il ne nous a pas dit non… 

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