© Marathon du Beaujolais
De la Bretagne à l’Alsace : Les ravitaillements les plus alléchants des courses running de France
Courir, c’est bien, mais ça ne fait pas tout. Pour certains, l’objectif n’est pas la performance, mais se remplir la panse, en profitant d’une course ponctuée de ravitaillements gourmands, débordants de petites merveilles salées, sucrées, locales et terriblement tentantes.
Les 10 km, comme les marathons, sont généralement des courses où les organisateurs privilégient des ravitaillements classiques, comme les fruits, les barres, l’eau et les boissons isotoniques, plutôt qu’un apéro “copieux”. Seulement, tout le monde ne court pas pour optimiser le fonctionnement de son organisme en vue d’une performance. Certains misent davantage sur le plaisir gustatif, en enchaînant pasta party la veille, chips, fromage de toute sorte (des « Kiri Goûter » au marathon du Médoc à la mozzarella plus raffinée à la Course de Pouilly Sancerre), feuilletés, tartinades, raisins pendant, et tartiflette maison post-run. Sans oublier les petites douceurs posées à l’arrivée qui font toujours mouche. Avec un tel programme, pas étonnant que les amoureux de bonne bouffe se lèchent les babines en plein effort, impatients de régaler leurs papilles à chaque stop dédié au ravito et à l’hydratation.
| Run and Cheers : courir, trinquer, et recommencer
Run and Cheers, c’est le concept parfait pour celles et ceux qui aiment autant enfiler leurs baskets que lever leur verre et manger. Direction l’Isère, début septembre, pour cette épreuve où le fun prime autant que l’effort. Au programme : 6 km ou 12 km (en marche ou en course) pour celles et ceux qui veulent avancer à leur rythme, ou 24 km pour les amoureux du trail et du houblon. Sur le parcours comme à l’arrivée, les bières artisanales se dégustent sans chichis, au son d’une ambiance musicale qui fait vibrer tout le monde. Côté ravito, c’est un festival : chèvre et pain, fromages, charcuterie, petites gâteries sucrées (madeleines, bonbons), sans oublier les classiques bananes et pommes. De quoi rassasier les gourmands, les coureurs en quête d’énergie, et même les non-buveurs grâce à une panoplie de boissons sucrées pour se requinquer.
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| Au Marathon du Beaujolais : Boire et manger sont des mantras
TUC et autres biscuits apéro, pain d’épice, saucisson, rosette, jambon de pays, emmental, et bien sûr du vin pour accompagner tout ça : les ravitaillements du Marathon du Beaujolais sont un véritable festin. Côté sucré, bonbons en pagaille façon Haribo à gogo, chocolat, bananes et autres sucreries complètent l’offre. De quoi régaler les bons mangeurs, locaux et visiteurs, que ce soit sur le marathon entre Fleurie et Villefranche-sur-Saône, le semi, le 13 km du Rhône ou encore les différents trails. Emilia s’extasie : « J’ai vu des ravitos comme je n’en ai jamais vu ! »
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| Marathon du Cognac : courir… et savourer au cœur des vignobles
Au cœur des vignobles et des chais de Cognac, la gastronomie locale se met au service des coureurs. Le parcours traverse les vignes et se ponctue de ravitaillements dignes de festins : pasta-party la veille, foie gras sur pain grillé comme à Noël, rosette et chorizo, toasts au fromage sur le parcours, tapas et spécialités locales au niveau du village… Le tout dans une ambiance conviviale. Côté sucré, oranges traditionnelles, chocolat et pâtes d’amande se dégustent sans modération, tandis que le Cognac, évidemment, est à savourer pour les finisheurs du marathon, du semi, du 10,5 km ou du 5 km.
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| Courir au rythme des saveurs de la Côte d’Opale au Marathon de la Mer
Chaque année, début mai, la Côte d’Opale se transforme en véritable paradis, à travers son esprit chaleureux et gastronomique, où des ravitaillements de qualité et des produits régionaux sont distribués. Sur 10 km, semi ou marathon, les coureurs de l’AC Boulogne et d’ailleurs peuvent allier effort et plaisir gustatif, entre mer, patrimoine et nature. Les ravitaillements ne se contentent pas de simples fruits ou barres : ici, on déguste huîtres, saumon, sardines, ainsi que toasts garnis de saumon fumé ou de délicieuses tartinades. Et pour arroser le tout, rien de tel qu’une bière bien fraîche. Bien sûr, les classiques sont là aussi : oranges, chocolat et autres petites douceurs pour reprendre des forces entre deux kilomètres. David a posé sa barque pour la première fois à Boulogne-sur-Mer cette année. « C’était mon 30e marathon mais la première fois que j’avais des huitres en ravito. » Pour Alessia, même état d’esprit : « Entre produits de la mer à foison et parcours côtier, de Boulogne à Ambleteuse. Ce marathon porte décidément bien son nom. »
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| Un bond en pleine tradition bretonne au Marathon du Finistère
Que les 42,195 km soit courus en duo ou en solo, peu importe. La Transléonarde qui se déroule toujours fin juin, alterne entre sentiers et bitumes. L’épreuve « mythique » en bord de mer entre Plouescat et Guissény propose à tous de se régaler en mangeant du gâteau breton, des crêpes, et en buvant du cidre, agrémenté de petits airs de musique joués par des musiciens adeptes de la bombarde, un instrument de musique à vent originaire de la Bretagne. Une pasta party lance l’événement le samedi soir, un barbecue permet aux finishers du marathon de reprendre des forces après avoir franchi la ligne d’arrivée, et le repas d’après course réuni autour d’un plat régional, le « Kig Ha Farz ».
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| Le Marathon du Vignoble d’Alsace, 100% terroir
Au Marathon du Vignoble d’Alsace, on ne plaisante pas avec les ravitaillements gastro-viniques : 22 points sur l’ensemble du parcours du marathon, soit quasiment un arrêt tous les 2 km. Une générosité qui témoigne d’une organisation carrée, et qui profite aussi bien aux marathoniens qu’aux participants du 10 km. Le tout se déroule dans une ambiance ultra-festive, avec des ravitos aux combinaisons travaillées : Kougelhopf salé / pinot blanc, palette fumée / pinot noir, mauricette / muscat, munster / gewurztraminer, labkiechle / gewurztraminer, bredele / crémant… Une véritable escapade culinaire au cœur du vignoble alsacien, portée par une démarche aussi conviviale qu’écologique.
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| Cheverny : un marathon au cœur du terroir et des tulipes
L’épreuve historique du marathon démarre au cœur du parc du château de Cheverny, paré de 500 000 tulipes et de décors de Pâques qui donnent presque envie de ralentir pour profiter du spectacle. Au menu : trois boucles, un parcours roulant, et une ambiance totalement hors du temps, auquel s’ajoutent un 10 km et un semi-marathon, tous avec départ et arrivée à Cheverny. Côté ravitos, c’est le terroir qui mène la danse. Selon les années, les coureurs peuvent croiser : fromage de chèvre, pâté de chasse, chocolat, biscuits, fraises… Des petites pauses gourmandes qui sentent bon la Sologne et la tradition locale.
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| Un marathon à croquer les saveurs de la Côte Chalonnaise
Au Marathon de la Côte Chalonnaise, le ravito n’est pas qu’un arrêt, c’est une véritable tournée gourmande. Spécialités bourguignonnes obligent, les tables débordent de mets salés et généreux sur le marathon, mais aussi sur le semi-marathon, le 12 km et le 8 km : œufs en meurette, escargots à la crème d’ail, bœuf bourguignon, gougères, jambon persillé, andouillette, pain d’épice, bœuf charolais à la plancha, soupe à l’oignon… Le CIFA Jean Lameloise de Mercurey et le lycée agricole de Fontaines sont à la manœuvre : 8 ravitos sportifs tous les 5 km et des 17 haltes festives préparées “aux petits oignons”. Les classiques bananes et fruits secs sont là, tandis que les gourmands peuvent s’offrir un véritable festin. À boire, eau, sirop de cassis et vins des appellations de la Côte Chalonnaise (Givry, Mercurey, Rully, Montagny, Crémant de Bourgogne, sans oublier la Verveine de la Madeleine). Un marathon qui sent bon la Bourgogne et la tentation à chaque kilomètre.
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| Marathon Bresse Dombes : quand la course rime avec terroir
Lancé en 2021, l’événement s’est vite fait une place parmi les rendez-vous running où l’on vient autant pour courir que pour se régaler. Marathon en solo, en duo ou en relais à quatre, semi, 10 km, chacun trouve la distance qui lui plaît, et surtout les saveurs qui vont avec. Sur les ravitaillements, les spécialités locales sont reines : rillettes de carpe, terrines, fromages, charcuterie, produits du terroir. « Des ravitos incroyables, un parcours ultra bucolique… que demander de plus ! », s’enthousiasme Maxime, finisher de l’édition 2025.
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| Allirun & Fun : la tartiflette qui récompense l’effort dans les Côtes-d’Armor
L’association Allirun & Fun lance la toute première édition de « Allirun & Saveurs » mi-janvier, un rendez-vous qui sent bon la convivialité. Ici, pas de chrono, pas de pression : juste un footing de 5 ou 10 km, selon l’envie, histoire de se mettre en appétit dans une ambiance ultra décontractée. À l’arrivée, place au vrai réconfort : une tartiflette maison bien gratinée, suivie d’un dessert, maison lui aussi, pour finir en beauté. Le tout arrosé de bonne humeur, de rires et de partage entre coureurs, amis et familles.
Finalement, la Bretagne se distingue par ses courses où l’on court tout en se régalant, mais d’autres régions savent aussi mettre en avant leurs saveurs locales. Une partie de ces épreuves s’intègre d’ailleurs dans Les Festiviales, le Challenge de la Convivialité Jean‑Paul Belingar, qui réunit 21 courses aux accents du terroir, pour tous ceux qui aiment courir et se faire plaisir. Les courses présentées offrent une véritable expérience gustative avant, pendant et après l’effort.
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Sabine LOEB
Journaliste
20/12/2025
15/12/2025
15/12/2025