Marathon de Boston © Marathon de Boston

Marathon de Boston, une course à l’héritage unique

MarathonWorld Majors
02/09/2025 13:28

À Boston, le marathon n’est pas seulement une course : c’est une expérience que l’on vit, que l’on transmet, que l’on honore. Chaque troisième lundi d’avril, sur Boylston Street, ce qui s’achève n’est pas seulement 42,195 km parcourus, mais bien la continuité d’une tradition plus que centenaire, façonnée par l’histoire, portée par une foule électrisante et nourrie par une fierté locale unique.
Lors de la dernière édition, près de 30 000 coureurs ont foulé les rues du Massachusetts, incarnant la diversité et la passion qui font de cette épreuve un véritable monument du sport. Dans cet entretien croisé, Jack Fleming, Président-Directeur Général de la Boston Athletic Association (B.A.A.), et Mary Kate Shea, Directrice des athlètes professionnels, nous emmènent dans les coulisses d’une icône mondiale du running à l’approche de sa 130e édition. Du caractère singulier du parcours aux défis logistiques, du rôle essentiel des bénévoles à la sélection minutieuse des athlètes élites, ils livrent, avec passion et humilité, leur vision de ce qui fait du Marathon de Boston une course unique au monde.

Quelques jours seulement après l’édition 2025, alors que les dernières banderoles étaient rangées et que Boylston Street retrouvait son calme, nous avons eu le privilège rare de pénétrer dans les coulisses de la Boston Athletic Association. Dans leurs bureaux historiques, remplis de photos, de trophées et de souvenirs, Jack Fleming et Mary Kate Shea nous ont reçus pour une conversation intimiste. L’occasion de les rencontrer sur leur terrain, là où chaque décision sur l’avenir de la course se prend avec un profond respect pour son héritage.


Dans les coulisses du plus vieux marathon du monde, entretien avec Jack Fleming, artisan de son rayonnement mondial et de son prestige international, et Mary Kate Shea, gardienne de l’âme de Boston.


| Le Marathon de Boston est une véritable légende sportive, organisé pour la première fois en 1897. Que représente pour vous personnellement ces 129 ans d’histoire ? Et comment porter cet héritage tout en relevant les défis actuels ?

Mary Kate Shea : L’an prochain, nous fêterons le 130e anniversaire du Marathon de Boston. Trois piliers guident nos actions au quotidien : l’histoire, l’héritage et la communauté. Ce sont eux qui nous donnent l’élan nécessaire pour emmener la course vers l’avenir. C’est une épreuve au caractère unique, façonnée par son passé, et c’est ce qui la distingue de toutes les autres marathons du monde.

Jack Fleming : Nous avons l’honneur d’organiser le plus ancien marathon du monde, et cela implique une réelle responsabilité. Au-delà du sport, c’est une question d’intégrité, d’éthique et d’expérience offerte. Notre rôle est d’honorer le passé, d’assumer ce qu’est la course aujourd’hui et de préparer son avenir. Nous nous considérons comme des gardiens de cette tradition. Chaque édition est unique, tout comme la ville de Boston.
Nous n’avons jamais cherché à être le plus grand marathon du monde en termes de participants. Notre question est toujours la même : est-ce que nous améliorons l’expérience des coureurs, des huit villes et villages traversés, des bénévoles, des spectateurs, des sponsors, et de tous les acteurs impliqués ? Notre objectif est d’offrir un événement de classe mondiale qui rassemble des coureurs venus du monde entier.

Depuis 2006, le Marathon de Boston fait partie de l’Abbott World Marathon Majors, aux côtés de Tokyo, Londres, Berlin, Chicago et New York. Cette série prestigieuse a renforcé la collaboration entre organisateurs et stimulé l’innovation pour offrir aux coureurs des expériences toujours plus marquantes.

| Le Marathon de Boston est bien plus qu’une simple course. C’est une tradition profondément enracinée dans le cœur des habitants du Massachusetts. Comment faites-vous pour garantir une expérience mémorable à tous les participants, des élites aux coureurs caritatifs ? Quelles nouveautés avez-vous mises en place récemment ?

Jack Fleming : Nous avons mis en place un festival de trois jours sur City Hall Plaza pendant le week-end du marathon. C’est un rendez-vous pour les coureurs, leurs familles et tous les habitants de la ville. Pour certains, c’est leur toute première expérience marathon, et nous savons combien la première impression compte.
Ensuite, nous faisons tout pour que chaque coureur vive sa meilleure expérience possible. Pas seulement les premiers, mais aussi les derniers finishers. Tout le monde mérite de ressentir la même fierté d’accomplissement. Cette année, nous avons reçu énormément de retours positifs grâce au dévouement de nos bénévoles et à l’attention apportée à chaque participant.

Mary Kate Shea : Nous mobilisons plus de 10 000 bénévoles pour un événement qui réunit 30 000 coureurs. Beaucoup reviennent depuis des décennies, animés d’une incroyable fidélité. Dès votre arrivée à Boston, vous ressentez cette énergie, surtout sur Boylston Street, où se trouvent à la fois la ligne d’arrivée et l’expo pour retirer les dossards. Entre les animations, les exposants et les rencontres, vous devenez membre de la famille du marathon de Boston dès votre arrivée.
Boston est une petite ville, et le temps d’un week-end, la ville est le marathon, et le marathon est la ville. C’est un sentiment fort, d’autant plus que la course tombe toujours le jour du Patriot’s Day, une fête historique et symbolique dans le Massachusetts.

Chaque Major a sa personnalité : Berlin attire les chasseurs de records, Londres met en avant la diversité, Tokyo impressionne par sa précision. Et Boston ? Boston reste à part : enraciné dans la tradition, avec son parcours en ligne droite et son atmosphère unique.

| Le marathon fait vibrer Boston et les communes traversées chaque Patriot’s Day. Quel est son impact économique et social ? Comment travaillez-vous avec les villes, les habitants et les commerçants pour maximiser ces retombées positives ?

Jack Fleming : En 2024, l’impact économique du Marathon de Boston sur l’ensemble du Massachusetts s’est élevé à 509 millions de dollars, soit plus d’un demi-milliard. Nous attendons un chiffre similaire, voire légèrement supérieur, pour 2025. La date est idéale : après un hiver rigoureux, les habitants attendent avec impatience l’arrivée du printemps. Et comme la course se déroule un jour férié, le Patriot’s Day, l’enthousiasme est décuplé.
Chaque ville et chaque village du parcours possède son identité propre, ce qui rend le marathon passionnant du départ à l’arrivée. L’épreuve reflète l’esprit même de la région : authentique, équilibrée commercialement et surtout, profondément ancrée dans sa communauté.

Mary Kate Shea : À cela s’ajoute un volet caritatif impressionnant. En 2025, environ 2 000 coureurs solidaires ont récolté plus de 50 millions de dollars pour des associations locales, soit en moyenne plus de 14 000 dollars par personne. Et cette édition a rassemblé plus de 32 000 coureurs venus de 129 pays : c’est dire la portée internationale de Boston.

Le Marathon de Boston dépasse largement le cadre sportif : c’est un moteur économique et social pour toute la région. Hôtels, restaurants, commerces, associations locales et habitants s’y investissent et en bénéficient directement.

« En 2024, l’impact économique du Marathon de Boston sur l’ensemble du Massachusetts s’est élevé à 509 millions de dollars, soit plus d’un demi-milliard. Nous attendons un chiffre similaire, voire légèrement supérieur, pour 2025. »

Jack Fleming, Président-Directeur Général de la BAA

Derrière les images de la foule sur Boylston Street et les émotions à l’arrivée, il y a des années de préparation et d’investissement. La Boston Athletic Association s’appuie sur une organisation millimétrée, entre bénévoles fidèles et équipe permanente, pour orchestrer un événement d’envergure mondiale.

| Organiser le plus ancien marathon du monde, dans une ville aussi attachée à sa course, doit être un défi permanent. Quels sont les enjeux les plus complexes ? Et quelle est la taille de votre équipe pendant l’année et lors de la semaine du marathon ?

Jack Fleming : La Boston Athletic Association fonctionne avec une quarantaine de personnes, soutenus par 11 membres de notre conseil d’administration et environ 325 responsables bénévoles, qui supervisent eux-mêmes près de 9 500 bénévoles. Nous travaillons aussi avec un comité de course d’environ 110 consultants à temps partiel, ainsi que des juges et officiels.

Le plus grand défi, c’est la demande. Depuis le Covid, la pratique du running a explosé. Environ 79 % des coureurs se qualifient par leur temps, les 21 % restants étant surtout des coureurs solidaires. Nous ne cherchons pas à changer la nature du marathon : elle est restée la même depuis 129 ans. Beaucoup de coureurs veulent participer au Marathon de Boston et gérer toutes ces demandes, tout en préservant notre identité, est un véritable challenge. Ce n’est pas facile de répondre à toutes les demandes, donc on réfléchit toujours à trouver des améliorations possibles.

Contrairement à d’autres grands marathons, le parcours de Boston n’est pas homologué pour les records du monde, et il n’utilise pas de lièvres. Des choix assumés, qui reflètent une philosophie : ici, on valorise l’authenticité et la compétition plutôt que le chrono en lui-même.

| Le Marathon de Boston ne peut pas être certifié pour des records du monde. Est-ce un problème ? Seriez-vous prêts à modifier le parcours ? Et pourquoi refuser l’usage de lièvres ?

Mary Kate Shea : Nous avons eu des records du monde à Boston en valide et en fauteuil, mais quand World Athletics s’est formé, qui venait du monde de l’athlétisme sur piste, ils ont mis en place des paramètres pour les courses sur route également. Et le parcours de Boston ne respecte pas ces critères spécifiques, à cause des faux plats, des côtes et du vent. Pourtant, les athlètes reconnaissent l’importance de courir Boston dans leur carrière, et cela ne les empêche pas de valoriser leurs exploits accomplis à Boston. La course a été conçue sur le modèle des Jeux olympiques, comme une course de championnat. Ici, il n’y a pas de lièvres, vous courez pour vous même, vous avez une stratégie à établir et une place au classement à aller chercher. C’est l’essence même du sport. Beaucoup de coureurs de pays différents viennent et veulent absolument se confronter au challenge de courir ici.

Jack Fleming : Nous respectons le terme « record du monde », mais nous préférons parler « meilleure performance mondiale ». L’an dernier, Marcel Hug a non seulement battu le record du parcours en fauteuil, mais aussi réalisé la meilleure performance mondiale. Le parcours de Boston n’offre aucun avantage : avec les côtes de Newton entre le 25e et le 34e km, c’est une épreuve redoutable. Les meilleurs coureurs du monde participent chaque année au Marathon de Boston et personne ne vous dira que c’est une course qui procure un avantage quelconque. A Boston, les coureurs viennent pour affronter un véritable défi dans un esprit de compétition. Aller chercher une place au classement, c’est ce qui constitue véritablement l’essence du sport.

« Les meilleurs athlètes du monde reconnaissent l’importance de courir Boston dans leur carrière. La course a été conçue sur le modèle des Jeux olympiques, comme une course de championnat. Ici, il n’y a pas de lièvres, vous courez pour vous même, vous avez une stratégie à établir et une place au classement à aller chercher. C’est l’essence même du sport.»

Mary Kate Shea, Directrice des Athlètes Professionnels

| Beaucoup de coureurs européens rêvent de courir Boston, mais les critères de qualification sont exigeants. Pensez-vous les assouplir à l’avenir ?

Jack Fleming : C’est l’une des questions les plus sensibles. Nous savons que la demande est énorme, notamment en Europe. Nous voulons être aussi inclusifs que possible, mais les standards de qualification font partie de l’ADN de Boston. Beaucoup d’athlètes passent des années à tenter de les atteindre, et il est important de valoriser cet accomplissement. Nous révisons régulièrement ces standards, tout en élargissant nos catégories pour les athlètes handisport. Il s’agit de trouver le juste équilibre.

| Boston est aussi réputé pour son engagement en faveur de la diversité et de l’accessibilité. Quelles actions concrètes menez-vous en ce sens ?

Mary Kate Shea : Boston a toujours été pionnier dans ce domaine. Nous avons été le premier marathon à intégrer une course en fauteuil, il y a 50 ans. Aujourd’hui, nous proposons sept catégories handisport, toutes dotées en primes, ce qui est unique au monde. Nous voulons encourager tous les organisateurs de course à nous suivre dans cette démarche. C’est pourquoi nous partageons toutes nos initiatives avec nos homologues des autres courses. Le marathon est un accomplissement incroyable, et être capable d’en réaliser un relève de l’exploit. Il est important pour nous de reconnaître les accomplissements de tous les athlètes, y compris les para-athlètes. Nous cherchons sans cesse à améliorer l’accessibilité, à former nos bénévoles, à adapter notre logistique.

La participation reste plus masculine que féminine, mais nos standards de qualification sont adaptés pour tous les âges et pour tous les genres. Nous avons aussi introduit une catégorie non-binaire. Notre ambition est claire : ouvrir la porte toujours un peu plus grand à toutes les communautés.

Jack Fleming : Nous sommes un événement à la fois, local, national et international. Et l’inclusivité commence localement. C’est pourquoi nous développons des programmes pour aider les habitants de Boston à s’engager vers une activité physique et progressivement vers le marathon. Notre conseil d’administration inclut aussi des champions comme Cheri Blauwet, médaillée paralympique et double vainqueure à Boston en fauteuil, qui apporte une expertise précieuse. Nous avons créé une division professionnelle handisport avec des primes et un soutien logistique complet. Notre objectif n’est pas seulement de mettre la lumière sur le podium, mais de construire un système solide en coulisses pour soutenir tous les participants.

| Enfin, la question environnementale est aujourd’hui incontournable pour les événements de cette ampleur.
Quelle est votre politique en matière de développement durable ? Quelles sont les actions menées pour limiter l’impact environnemental du marathon ?

Jack Fleming : Nous travaillons avec World Athletics et avec Schneider Electric, notre partenaire, pour réduire notre empreinte écologique. La première étape a été de trouver un vrai partenaire qui était capable de travailler avec nous là où nous en sommes, pour améliorer chaque aspect lié à la durabilité : l’empreinte carbone, l’accessibilité, la gouvernance, et tout ce qui est lié au développement durable. C’est une priorité pour les participants, pour la ville de Boston, et pour nous-mêmes.

Mary Kate Shea : Cela prendra des années mais nous sommes sur le bon chemin. World Athletics a défini une cinquantaine de critères, et nous progressons étape par étape.

| Deux questions plus personnelles, depuis que vous êtes à la tête du Marathon de Boston, quel est votre souvenir le plus marquant ? Un moment symbolique qui vous a particulièrement ému ? Et avez-vous une anecdote méconnue ou inspirante sur les coulisses de l’événement que vous aimeriez partager ?

Jack Fleming : Après 35 ans passés à la Boston Athletic Association, ce sont surtout les rencontres qui me marquent. Mais deux victoires restent gravées : celle de Med Keflezighi en 2014 et celle de Desiree Linden en 2018. Deux Américains qui voulaient vraiment gagner Boston dans leur carrière. Ils sont revenus plusieurs fois après des échecs, avant de triompher. Leur persévérance incarne parfaitement l’esprit de Boston.
Et puis, accueillir Eliud Kipchoge fut mémorable. Il a terminé 6e, ce qui est déjà remarquable, mais surtout, il a reconnu publiquement la difficulté du parcours. Entendre cela d’une légende ne fait que renforcer le prestige de Boston.

Mary Kate Shea : J’adore chaque course, chaque édition est différente. Je me souviens de Moses Mosop qui a perdu de quelques secondes face à Geoffrey Mutai. Sans oublier la victoire du Japonais Yuki Kawauchi qui n’a jamais accédé à l’équipe olympique mais qui a participé à trois Championnats du Monde pour le Japon. L’athlète qui avait gagné en 2018 sous une pluie battante avait puisé au plus profond de ses sentiments pour l’emporter. J’ai aussi été scotchée par Desiree Linden, mais aussi par tous les incroyables champions qui sont venus, Helen Obiri, Evans Chebet, Catherine Ndereba. Il y a tellement de moments iconiques qui ont eu lieu à Boylston Street. Je ne peux pas en citer un seul. C’est ce qui rend Boston si particulier. Peu importe votre record personnel, quand vous venez à Boston, ce qui importe, c’est la manière dont vous allez vous adapter à tous les changements qui se passent pendant la course, comment vous allez vous accrocher, serrer les dents. C’est ça, un champion à Boston.

Boston Athletic Association
La ligne d’arrivée est peinte au sol et entretenue toute l’année,
comme un hommage permanent aux milliers de coureurs qui s’y succèdent chaque édition.
© Marathons

| Avez-vous en tête ce à quoi ressemblera la prochaine édition ?

Jack Fleming : La prochaine édition sera historique. Ce sera le 130e anniversaire du marathon et cela coïncide avec le 250e anniversaire des États-Unis. Les célébrations ont débuté dès le Patriot’s Day 2025 et s’étendront jusqu’à l’édition 2026. Et en 2030, Boston fêtera son 400e anniversaire. Nous travaillons déjà avec les maires des villes traversées pour imaginer ce que cela donnera.

| Hormis les courses que vous organisez, quelle est celle qui vous tient particulièrement à cœur ?

Jack Fleming : J’adore la distance 10 km. Et puis, en dehors des courses que nous organisons, je pense aussi au Bank of America Semi-marathon de Chicago. Je suis très impressionné par la façon dont le parcours traverse les différents quartiers et met en valeur la ville. Des lieux qui ne nous viennent pas habituellement à l’esprit et qui permettent de vraiment ressentir l’énergie de la ville.

Mary Kate Shea : J’allais parler du Nipmuck Trail Marathon. Mais je dirais que l’une de mes courses favorites, en tant que coureuse, est le Vermont 50 miles ou le 100 miles. Cependant, le Marathon de Boston reste spécial à mes yeux. Il y a un esprit de communauté quand vous êtes ici, à Boston, autour d’un nombre incroyable de coureurs, peu importe combien de temps le marathon vous prendra. Boston est mon marathon préféré. Quand vous courez à Boston, pour beaucoup de gens, ce qui compte avant tout c’est de passer la ligne d’arrivée. Vous voulez donner tout ce que vous avez ce jour précis à Boston. Et c’est ce que j’aime en contraste avec ces ultras où il y a plus un sens de la communauté, où nous courons tous ensemble, peu importe le chrono.


Depuis de nombreuses années, Mary Kate Shea et Jack Fleming veillent sur le Marathon de Boston comme on veille sur un trésor : avec passion, rigueur et humilité. Derrière chaque dossard, chaque sourire de bénévole, chaque foulée dans les côtes de Newton, il y a leur vision qui façonne la magie de cette course.
À Boston, on ne court pas seulement pour un chrono. On court pour appartenir à quelque chose de plus grand que soi. Et à l’heure où se profile la 130e édition, cette course légendaire continue de se réinventer, sans jamais trahir son âme.

La 130e édition du Marathon de Boston aura le 20 avril 2026, découvrez toutes les infos ici.


Emma BERT
Journaliste

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