Une foulée après l’autre : ensemble, les femmes (re)mettent leurs baskets

Runners InspirantsMarathon
28/04/2025 20:12

Les collectifs de running féminins gagnent en visibilité, et c’est tant mieux. La parole se libère, et des initiatives voient le jour pour permettre aux femmes de faire du sport librement. Les associations Sine Qua Non et Run’Elles ainsi que la communauté Les Belles Foulées proposent toutes des espaces bienveillants, parfois mixtes, où le loisir prime sur la performance.


| 3 collectifs sportifs dédiés aux femmes

Chacune des trois associations développe ses propres actions, bien que toutes partagent l’envie de rassembler. L’association Sine Qua Non, créée en 2017, tient son nom « du respect et de la compréhension du non, condition sine qua non pour des relations respectueuses » et repose sur l’idée que « le sport est un outil pour travailler la réappropriation de l’espace public. »

Les Sine Qua Non Squad sont des sessions sportives mêlant 5 à 6 km de running et des exercices de renforcement musculaire, organisées dans différents lieux pour donner l’opportunité à toutes de courir. Ces rassemblements mensuels sont une réponse directe aux nombreux témoignages de runneuses exposées aux regards pesants de certains hommes ou harcelées pendant leurs sorties. Un jour fixe par mois, elles se retrouvent vêtues de leur t-shirt violet arborant le logo de la Sine Qua Non. Plus qu’un symbole de visibilité, ce t-shirt est devenu un marqueur d’identité et porte un message militant renouvelé chaque année : « Don’t mess with my run ».

L’association Run’Elles, fondée en septembre 2024, accueille des femmes de tout âge pour découvrir la course à pied de manière décontractée. Les rendez-vous sont annoncés ponctuellement sur leurs réseaux. Ces événements prennent la forme de sessions running encadrées par les trois co-fondatrices, Dounia, Hafsa et Inès, parfois accompagnées d’intervenants extérieurs pour parler sport, féminité ou partager une agréable pause gourmande. Leur mission principale est de démocratiser l’accès à la course à pied, cœur du projet, tout en s’engageant sur des sujets féminins souvent passés sous silence. Kat, qui donne « un coup de main dès qu’elle le peut » explique : « Le but, c’est de donner la possibilité à toutes de pouvoir faire du sport et de les sortir de leur quotidien. »

La communauté des Belles Foulées mêle le digital au terrain. Pauline, sa fondatrice, enregistre des podcasts pour accompagner les femmes dans leur pratique de la course à pied depuis 2022. Avec les événements Run et Respire qui se déroulent chaque premier lundi du mois, elle s’adresse « à des femmes qui aiment le collectif, qui ont encore du mal à prendre leur place, qui doutent, qui se posent plein de questions, qui ne se sentent pas à l’aise. » Elle ajoute : « Je fais partie de ce genre de femmes. » Avec Sarra qui l’accompagne sur la partie respiration et relaxation, elles construisent un espace qui allie performance et bien-être, sans opposition entre les deux.

| Des initiatives nécessaires, portées par des femmes engagées

Rien de tout cela n’existerait sans ces femmes à travers lesquelles sont nés ces projets. En général, l’initiative tient à une femme qui a trouvé des alliées pour la soutenir dans son projet. Toutes sont parties d’un constat simple : les femmes ne bénéficient pas de la même liberté que les hommes pour courir dans l’espace public. Alors, comment changer cela ? Comment créer des lieux sûrs, accessibles, inspirants, pour oser se lancer ensemble ? Ces collectifs sont une réponse concrète, née de l’expérience, du vécu, parfois de la colère, souvent de l’envie de faire bouger les lignes.

À chaque session Sine Qua Non Squad, un ambassadeur ou une ambassadrice est là pour encadrer et fédérer. Charline, ambassadrice aux Lilas (93) depuis mars, témoigne : « Mon rôle, c’est de ramener du monde aux Lilas, et d’être là pour permettre à des femmes qui voudraient aller courir, mais qui n’oseraient pas y aller toutes seules, de peur d’avoir honte, de se faire siffler dans la rue… de le faire au moins une fois par mois en étant bien accompagnées. » Une présence précieuse, surtout quand certaines redoutent de « courir la nuit dans le parc ».

Derrière tout cela, il y a Mathilde Castres, fondatrice de l’association, dont le parcours personnel résonne avec beaucoup d’autres. Victime d’agressions sexuelles, elle trouve dans la course « un superbe outil de résilience » et lance l’idée de « créer une course à la tombée de la nuit, pour se mobiliser contre les violences sexistes et sexuelles. » C’est avec Tiphaine, rencontrée autour de ce sentiment partagé « d’insécurité », que naît la première édition de la Sine Qua Non Run autour du bassin de La Villette à Paris. Très vite, les témoignages affluent. Comme celui d’une femme : « Ça fait 10 ans que je n’avais pas couru car j’ai été victime d’agression lors d’un footing. Votre course m’a refait mettre mes baskets ! »

Les Squads voient alors le jour, d’abord de façon organique. L’idée est simple : courir une fois par mois dans des lieux symboliques, en mixité, pour sensibiliser à des comportements sans stigmatiser. « Notre objectif, c’est qu’elles osent courir seules, car elles se sont appropriées l’espace et que les choses ont changé » explique Mathilde. Parfois, Charline fait les exercices de renforcement en pleine cité : une présence visible, qui suscite curiosité et échanges. « Ça crée un dialogue… et les gens comprennent qu’il y a une vraie problématique. » Ce n’est pas le cas partout, mais aux Lilas, la mairie est un soutien local fort. Le maire, Lionel Benharous, et l’élu au sport, Richard Le Pontois, participent régulièrement aux sessions.

Lorsqu’un groupe se forme, une question est posée : qu’est-ce que chacun fait avant d’aller courir ? Les réponses diffèrent en fonction du sexe : « L’homme va juste prendre sa montre… la femme se pose des milliards de questions… » Le but est de développer les Squad « partout où les gens le souhaitent car une femme doit pouvoir courir où, quand et dans la tenue qu’elle veut… ». Les hommes sont les bienvenus dans cette démarche. Leur prise de conscience est essentielle.

C’est dans une logique proche que Pauline a lancé Les Belles Foulées. Lors du Run et Respire d’avril, pendant l’échauffement, elle pose une question directe : « Combien d’entre vous sont en short ce soir ? Qui n’en a jamais mis et pourquoi ? ». Moins de la moitié des participantes en portent un, alors que le soleil est bien présent en cette fin de lundi.

Pauline a d’abord créé des séances guidées audio, mais elle a rapidement ressenti le besoin de rencontrer celles qu’elle entraînait à distance, ainsi que d’accueillir de nouvelles venues. « C’est top de pouvoir mettre les femmes dans un contexte où elles se sentent bien, qu’entre femmes, où elles peuvent parler de tout sans tabou. » Elle valorise la bienveillance dans un environnement préservé : « Il n’y a pas de jugement. C’est très sain. »

Grâce aux Run et Respire, elle offre une alternative aux clubs classiques, parfois intimidants. « Je suis typiquement la personne qui ne va pas oser aller en club parce qu’ils vont aller trop vite. Ils vont checker leur chrono tout le temps. » Ici, pas de pression : une communauté pour se détendre et se ressourcer. « Il se trouve qu’au fur et à mesure que l’on avance, notre projet grandit. C’est d’aider les femmes à oser courir et s’affirmer dans la rue. » Parler de short, de confiance en soi, tout cela participe à un même mouvement : « Redonner du pouvoir aux femmes. » Prochain défi ? Préparer un groupe de femmes à courir un trail. Un pas de plus vers l’autonomie et la liberté de mouvement.

Dounia, Hafsa et Inès se sont rencontrées grâce à Golden Blocks. Leur amitié a naturellement donné naissance à Run’Elles, fondée en septembre dernier. Leur projet va au-delà de la course : créer un espace pour se motiver, se dépasser, mais aussi échanger, débattre, se retrouver, autour d’un café, d’un dessert simplement pour un moment de partage après l’effort. Celles qui cherchent la performance y trouvent leur compte, tout comme celles qui veulent juste courir pour le plaisir.

Leur premier projet commun l’été dernier en Indonésie où des écolières se sont dépassées sur une épreuve de relais, pieds nus, les a confortées dans la création de leur association. Aujourd’hui encore, cette expérience les pousse à organiser des événements en France mais aussi à l’étranger, dans des lieux isolés. Avec leur Run Women Tour, elles se rendent là où les femmes expriment un besoin de lien et d’impulsion pour créer leur propre communauté. Leur objectif, « c’est vraiment d’intervenir dans tous les départements. » Elles ont été dans le département du Val-d’Oise (95), des Hauts-de-Seine (92) et Paris. Prochainement, elles seront dans les autres départements d’Ile-de-France. Elles sont énormément sollicitées ailleurs, notamment à Nice et à Lille. La banlieue, pour elles, c’est un moyen d’inclure toutes les femmes, qu’elles soient mamans ou jeunes filles, en leur offrant des espaces de sport accessibles.

Hafsa encourage chacune à tenter l’expérience : « Quelles que soient tes appréhensions, viens courir avec Run’Elles et tu vas en ressortir grandi. » Les retours parlent d’eux-mêmes : « Un grand merci, je ne me rendais pas compte que j’étais capable de faire ça ! »

| Des participantes comblées

« Se dépasser ensemble », c’est l’objectif des coureuses des Belles Foulées, une communauté qui rassemble bien au-delà du quartier. Certaines participantes viennent de loin, comme Constance qui habite à Lille, ou une autre venue spécialement de Picardie. D’autres habitent à proximité ce soir, comme Lydie, pour qui il suffit de traverser le Champ de Mars pour rejoindre la salle RITM. Chacune s’organise pour être là, quitte à adapter son emploi du temps. « Elles sacralisent ce temps », souligne Pauline.

Isabelle, présente pour la quatrième fois, court depuis moins d’un an. Elle raconte : « J’aime bien que la coach soit là pour moi. J’ai l’impression que ça me permet de vraiment progresser. » Elle ajoute : « Ce que j’aime par-dessus tout, c’est l’esprit d’équipe entre femmes et le fait qu’il y ait différents niveaux. Tout le monde apporte à l’autre. » Entre les Belles Foulées pour le fractionné et le Kah-Studio pour les longues distances, Isabelle a trouvé un bon équilibre dans sa pratique. Pour elle, c’est avant tout le collectif qui compte. Tout comme pour Lydie, une habituée d’une soixantaine d’années, qui vient pour « se motiver à plusieurs ».

À la fin des sessions, les remerciements abondent : « Merci, c’était génial ». Certaines repartent boostées : « Je démarre ma semaine, je me sens pleine d’énergie… Je dansais dans le métro en rentrant. » Elles viennent souvent avec des attentes techniques (comment progresser, aller plus vite) mais retiennent surtout la « magie, l’enthousiasme, la légèreté. C’est ça qu’on veut transmettre plus que la réussite d’être allée plus vite. »

Pour ce huitième événement de Run’Elles organisé le dimanche 13 avril dans le 16e arrondissement de Paris avec le coffee shop Atome, offrant des cookies à la fin, une cinquantaine de participantes attendent le top départ. Dounia et Hafsa, deux des fondatrices, prennent la parole pour rappeler le concept du « train qui consiste à rejoindre les dernières quand on est première » afin qu’aucune ne reste seule derrière. Dounia insiste sur l’esprit d’entraide et sur l’objectif : « Passer par le plaisir et découvrir la course en commençant par marcher, puis courir à son rythme. »

Des habituées sont là, comme Fella et Alia, venues directement après avoir soutenu une amie au Marathon de Paris. Même si elles ne peuvent pas participer à tous les événements, elles gardent le lien avec une vingtaine de filles rencontrées grâce à Run’Elles. Le collectif, c’est ça pour Fella « Il y a une vraie sororité entre nous. ». Chaymae ajoute qu’elle adore l’ambiance : « C’est compliqué de se faire des amis, là c’est le cadre adapté. En plus, on va à un rythme qui va à toutes. » Un autre événement à Cergy-Pontoise (95) a donné naissance à une team de filles qui se retrouve pour des randonnées, des sorties vélo et d’autres activités sportives, sans jugement. Pour la 3e fois, Mélissa est comblée : « À chaque fois, c’est un bonheur. » Ce qu’elles retiennent toutes, c’est la force du groupe et ses bienfaits.

Parmi les nouvelles, Imane confie : « J’ai des problèmes de santé, j’étais fatiguée et j’ai été bien soutenue. Ce ne sera pas la dernière fois que je viendrai ! ». Inès et Roxane, anciennes camarades étudiantes, se sont retrouvées par hasard après avoir découvert l’événement sur Instagram. Elles se sont senties directement à leur place « J’ai cherché un club à mon niveau, mais avec le phénomène qu’est la course à pied aujourd’hui… je ne me voyais pas être le fardeau d’une équipe », explique Inès.

Lors du Squad d’avril, Laurine est très motivée. Un an plus tôt, elle débutait avec l’objectif de courir 3 km aux Foulées Pantinoises, poussée par une amie inscrite sur 10 km. La découverte de la Sine Qua Non en novembre, via une story relayée par la ville des Lilas, l’a encouragée à s’y mettre « un peu plus sérieusement ». Depuis, elle participe aux sessions mensuelles, rassurée par la dynamique de groupe : « C’est moins impressionnant que d’être toute seule, s’il y a un danger, on pourra plus facilement l’éviter. » Elle y trouve aussi un vrai levier de progression : « Ça m’aide à garder une allure régulière et à ne pas m’ennuyer. » En mai prochain, elle courra les 10 km de Pantin avec son amie.

| Un format d’entraînement pour se réapproprier son corps

Les Sine Qua Non Squad s’adaptent aux effectifs et aux besoins. Une ou deux ambassadrices encadrent selon l’affluence. Si les sessions sont généralement mensuelles, elles peuvent devenir bimensuelles selon l’engagement des villes ou la disponibilité des coachs. Pour Charline prof d’EPS, triathlète et coach, c’est la routine d’entraîner et elle le fait à merveille, peu importe le niveau des membres du groupe. Ce jeudi d’avril, ils sont une dizaine à être réunis aux Lilas pour un circuit d’environ 6 km. Le parcours, vallonné, oblige à moduler l’allure mais l’essentiel est de se dépenser, sans pression. La séance débute par un footing où Charline veille à ce que le groupe ne se divise pas, en régulant le rythme de chacun.

Elle rappelle : « L’idée, c’est de rester ensemble. » Elle s’enquiert des sensations de chacun : « Tout le monde va bien ? » Une fois dans le parc, place à des exercices d’escaliers variés, puis direction le stade où Charline donne des consignes : « On fait un premier tour en trottinant et ceux qui sont fatigués récupèrent. Le deuxième, on accélère, avant de faire du gainage. » Et enchaîne « À la pancarte, on démarre ! » Retour au gymnase, applaudissements, petit mot de fin et rappel du prochain rendez- vous en mai : un moment collectif toujours bien ficelé, entre effort et encouragements. « Ce qui fait la force de Run’Elles, c’est que tout le monde puisse se dépenser ensemble et chacune avec son niveau. » Kat résume bien la philosophie du collectif. Pendant les footings, celles en tête de peloton reviennent chercher les dernières : « Allez les filles ! » entend-on.

Le 13 avril, Dounia, éducatrice sportive et coach, mène la session. Habituellement, Inès et Hafsa, co-fondatrices tout aussi impliquées, l’accompagnent. Un footing jusqu’au jardin du Ranelagh, lieu d’entraînement, ouvre la séance. « Ça va les filles ? Vous êtes prêtes ? » lance Dounia au cercle de 50 participantes. Quand on la questionne sur le temps de course : « Je vais vous dire 5 km, vous allez me dire que c’est impossible mais je vous prouverai que si. ». Pas de sono ce jour-là, mais une énergie collective et une météo clémente suffisent. Après l’échauffement, place aux gammes, où Dounia insiste : « On préfère que vous soyez dans l’exagération, que pas assez. » Puis un fractionné sous forme de jeu et un relais final déchaînent les deux équipes : une ambiance de folie, une envie de revenir garantie. Dounia veille à ce que celles qui ont des problèmes physiques se sentent bien, car « même si elles ont des soucis de santé, on peut trouver des solutions adaptées ». Les explications sont claires et les mouvements décortiqués. Contrairement à d’autres clubs où la performance prime, ici on échange, on apprend, on prend soin de soi. Le running devient un prétexte pour aborder tous les sujets liés à la femme, avec une vision 360°, pensée par et pour les femmes.

Run’Elles ne s’arrête pas au sport. L’objectif est aussi de sensibiliser, informer, inspirer. Leur premier workshop portait sur le cancer du sein. Récemment, un événement sur les cheveux et le sport a trouvé un écho fort : une professionnelle y a parlé de problèmes capillaires, un souci souvent passé sous silence dans les pratiques sportives. Le 5 avril, le workshop « Sport et règles » avec Juliana Antero, chercheuse à l’INSEP, a marqué les esprits. « Le but, c’est vraiment de mettre en avant la femme sur tous ses aspects, même si la course, c’est l’élément qui rassemble. C’est le noyau » précise Hafsa.

Pour cette 8ᵉ édition du Run et Respire, une dizaine de femmes est réunie pour remplir leur jauge d’énergie pour la semaine. L’expérience immersive est encore plus marquante cette fois, grâce aux casques audio utilisés pour la première fois en plein jour. Avant de s’élancer, chacune se présente avec son prénom et un mot-clé : « Énergie », « esprit d’équipe », « motivation », « challenge »… « Nouveau départ, nouveau mois, nouvelle semaine » conclut Sarra.

L’entraînement suit plusieurs étapes : une méditation guidée pour se recentrer, portée par la voix apaisante de Sarra, un échauffement de 10 minutes suivi de gammes expliquées par Pauline, puis une session de fractionné (6 x 1’/1’), « avec un peu d’intensité selon notre niveau d’énergie » pour, dit-elle, « se sentir puissante ». Le groupe s’étire, mais grâce au micro, Pauline reste présente. Elle les encourage, vérifie que tout le monde suit, et propose des alternatives. Pour ne laisser personne derrière pendant le footing, les premières s’arrêtent, font des squats, le temps que tout le monde se regroupe. L’état d’esprit reste clair : valoriser son effort et célébrer le moindre pas. Environ 80 femmes ont déjà vécu l’expérience des Run et Respire, animés par Pauline et Sarra, et ce n’est que le début.


Les collectifs de running féminins Sine Qua Non, Run’Elles et Les Belles Foulées incarnent un véritable mouvement de libération et d’autonomisation pour les femmes dans l’espace public. Ces initiatives, nées de la volonté de créer des espaces sûrs et bienveillants, permettent à chaque participante de se réapproprier la course à pied à son rythme, sans pression de performance. Ces communautés, animées par des femmes engagées, favorisent la solidarité, l’entraide et l’inclusivité, tout en abordant des problématiques souvent ignorées, comme les violences sexistes et la liberté des femmes dans l’espace public.

Au-delà du running, ces collectifs offrent un cadre propice à l’épanouissement personnel, à la confiance en soi et à la création de liens forts entre les participantes, qu’elles soient novices ou plus expérimentées. En réunissant des femmes de tous horizons, ces projets contribuent à un changement profond des mentalités, à la fois dans le sport et dans la société.

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