Running : Ces promesses qu’on fait dans l’euphorie après la ligne d’arrivée d’une course… et qu’on regrette ensuite
23/05/2025 17:03Après une course et l’arche d’arrivée passée peu importe la distance, c’est l’euphorie et les endorphines qui dominent. Entre fatigue, euphorie ou manque de lucidité, les coureurs avancent certains propos qui ne sont pas sans conséquence… On a tendu l’oreille, et on vous a compilé les meilleures perles entendues après une course. Vous vous reconnaîtrez sûrement (un peu) dans l’une d’elles…
✓ Voici une compilation des petites pépites entendues à proximité de la zone arrivée des courses.
| « Plus jamais »
Tellement classique, mais si peu crédible. Ces mots reviennent régulièrement dans la bouche de certains, et pourtant, ce sont souvent ces mêmes personnes qu’on revoit au départ d’une course le dimanche suivant.
| « J’aurai dû faire l’autre format »
Pris d’un élan d’enthousiasme et d’une forme physique déconcertante, le semi-marathon n’était visiblement pas suffisant pour ce coureur. On sent un léger regret de ne pas avoir tenté l’épreuve reine : le marathon.
| « Je pète la forme, on remet ça le weekend prochain »
Ah bon, vous êtes sûr ? Deux marathons en 10 jours, ça fait beaucoup, non ? Bon… On vous aura prévenu. Ou en tout cas, vous l’aurez lu ici.
| « Allez, on enchaîne, prochain défis 100 kilomètres de Millau »
Hum… Un semi et 100 kilomètres, ce n’est pas tout à fait la même chose. Mais il paraît que quand on veut, on peut.
| « Plus jamais du bitume »
Mais le trail, c’est dur aussi, monsieur. Et en plus, il faut bien souvent ajouter du dénivelé aux kilomètres.
| « Je suis sûr que je peux gagner 5 minutes »
Sûrement. Mais 5 minutes sur un 10 kilomètres, ça pique ! Allez, courage : avec de l’entraînement, ça le fait !
| « C’est hyper facile, je peux faire un semi easy »
Oui, parce que vous accompagnez votre ami et que vous allez à son rythme sur une course de village de 7 kilomètres. Entre 7 et 21 kilomètres, il y a un petit écart. Attention tout de même, au risque de se casser les dents sur ce premier semi-marathon.
| « La prochaine fois, je ne fais pas la course à bloc pour vraiment profiter de l’ambiance »
On sait que ce n’est pas vrai. À bloc un jour, à bloc toujours. Vous n’arriverez pas à vous retenir. On parie ?
| « Prochain dossard, on court ensemble »
Mais on sait tous qu’il y en a un(e) des deux qui va accélérer et semer l’autre… C’est moche de mentir.
| « Je vais refaire le parcours à l’entraînement »
Faux, complètement faux. D’abord parce que vous ne ferez jamais 30 kilomètres tout(e) seul(e) à l’entraînement. Ensuite parce que votre sens de l’orientation ne vous permettra jamais de refaire exactement le parcours : vous allez vous perdre dans les ruelles.
| « Lundi, je m’inscris en club »
Motivé à bloc, vous vous voyez déjà intégrer le groupe élite. Puis lundi arrive. Et bizarrement, l’idée d’un footing en côte sous la pluie vous inspire beaucoup moins.
| « Je me fais un plan d’entraînement sérieux cette fois »
Oui, oui, un Excel avec tout bien écrit, des allures précises, des fractionnés. Et puis finalement, on reste sur du « au feeling » avec une appli de suivi pas ouverte depuis octobre dernier.
| « Je vais arrêter l’alcool jusqu’au marathon »
La promesse classique de la fin de course. Elle tient environ jusqu’à… la bière offerte à l’arrivée.
| « Je mange plus jamais de pizza avant une course »
Jusqu’à ce que la pasta party se transforme, la veille de course, en pizza party. Parce que bon, les glucides, c’est les glucides, non ?
| « C’est décidé, je fais un triathlon maintenant »
Pourquoi se contenter de courir quand on peut nager, pédaler et courir ? Jusqu’à ce qu’on réalise qu’il faut se lever à 6h pour faire des longueurs en piscine un jeudi matin.
On rit, on promet, on jure que c’est la dernière… et pourtant, on y retourne toujours.
Bref, la ligne d’arrivée est souvent l’endroit idéal pour entendre des phrases toutes plus improbables les unes que les autres. Entre désespoir et surenchère… Prenons tout de même le temps de féliciter tous ces coureurs qui franchissent la ligne d’arrivée, bravo à vous.
