Inès-Marie Ducancelle, 23 ans, étonne depuis plusieurs mois dans le microcosme de la course à pied. L’athlète hyperactive, fraîchement débarquée dans le milieu ne cesse d’impressionner, d’abord avec une succession d’une douzaine de victoires à l’occasion de diverses courses locales près d'Angers, mais aussi grâce à un superbe chrono de 2h39''40 sur les 42,195 km de Saumur. L'Avrillaise tire sa force de caractère d’un parcours de vie bouleversant, mais aussi d’une mentalité et d’une sagesse qui dépasse l’entendement. © STADION-ACTU

Inès-Marie Ducancelle, de rescapée du coma à 2h39’40 au marathon

MarathonInterview
14/06/2025 17:33

Inès-Marie Ducancelle, 23 ans, étonne depuis plusieurs mois dans le microcosme de la course à pied. L’athlète hyperactive, fraîchement débarquée dans le milieu ne cesse d’impressionner, d’abord avec une succession d’une douzaine de victoires à l’occasion de diverses courses locales près d’Angers, mais aussi grâce à un superbe chrono de 2h39’40 sur les 42,195 km de Saumur. L’Avrillaise tire sa force de caractère d’un parcours de vie bouleversant, mais aussi d’une mentalité et d’une sagesse qui dépasse l’entendement.


« J’ai toujours été hyperactive depuis ma naissance, j’ai dû faire tous les sports », commence Inès-Marie Ducancelle avec vivacité. Hyperactive, à l’image de sa manière de s’exprimer. Débit rapide, voix assurée, toujours avec le souci de s’expliquer avec clarté. L’étudiante en biologie-santé semble avoir eu mille existences. Danse, tennis, foot, natation, c’est finalement dans le basket qu’elle a trouvé sa passion, à l’âge de 10 ans. « J’ai pratiqué le basket à très bon niveau pendant 10 ans, j’ai fait des sélections, le parcours classique pour intégrer de bonnes équipes », détaille celle qui travaille actuellement comme employée chez Nike, pause dans les études oblige. « À côté, je faisais déjà un peu de course à pied, mais je détestais cela. C’était surtout pour rendre service à l’équipe du collège ». Pourtant, l’athlète en devenir enchaînait déjà les victoires au cross du collège, puis au niveau départemental et régional. « Dès petite, j’avais des aptitudes pour la course, mais je m’en fichais, j’étais à fond dans le basket. »

L’avenir était presque tout tracé, la basketteuse est brillante, avec le sport comme moteur et la fougue pour avancer. Mais la vie d’Inès-Marie Ducancelle a basculé en novembre 2022. Après « pas mal de problèmes personnels », sa santé chute brutalement et s’est « dégradée de manière foudroyante ». La jeune femme est victime d’une défaillance multiviscérale. « J’ai fait un coma hypoglycémique, mon taux de sucre dans le sang était à zéro, ce qui a provoqué une défaillance de tous mes organes », dissèque précisément l’athlète.

« Je suis tombée en arrêt cardiaque, c’est mon père qui m’a retrouvée inconsciente sur le canapé avec les yeux en l’air. Les pompiers ont réussi à me réanimer, mais en arrivant à l’hôpital mon corps a commencé à se dégrader, j’ai ensuite subi de multiples arrêts cardiaques cette même semaine de novembre », poursuit l’intéressée avec une cadence qui traduit l’urgence et la détresse de ce qu’elle détaille. « Même si le personnel arrivait toujours à me réanimer, mes organes ont commencé à lâcher les uns après les autres. Mes poumons étaient atrophiés, ils ne pouvaient plus se gonfler. J’ai dû être entubée, j’étais sous la dépendance totale des machines. »

S’ensuit un mois en service de réanimation, alors que les patients y restent « une semaine maximum d’habitude ». « Dès qu’on essayait de guérir un organe, un autre se mettait à dysfonctionner. Ensuite, c’est mon foie qui a pris, à cause de tous les médicaments que j’ingurgitais. Quand mon état s’est stabilisé, j’ai été transférée en néphrologie parce que la fonction de détoxification de mes reins ne fonctionnait plus. Je commençais à m’intoxiquer moi-même, donc j’ai dû avoir une dialyse en urgence, c’est un processus artificiel qui permet d’éliminer les résidus et les liquides de l’organisme. »

Un mois passe, les dialyses de « quatre heures le matin et le soir » ne fonctionnent pas. « Je continuais à me dégrader, les médecins étaient découragés et ils disaient à mes parents qu’on était foutus, qu’ils ne pouvaient plus rien faire pour moi parce que rien ne fonctionnait. On a continué, on a gardé espoir, avec la patience un miracle s’est produit ». Du jour au lendemain, une dialyse réussit, avec, une victoire, celle de retrouver « l’univers extérieur, la sortie, la maison. »

| « Quand on passe de la mort à la vie, on ne peut qu’admirer la beauté des choses simples »

Pourtant, l’état de celle qui habite à Angers était « alarmant », avec une impressionnante perte de poids suite au séjour en réanimation. « Je voulais absolument sortir, j’étais dans un état critique mais je sentais ce besoin de vivre dans un endroit qui m’était favorable. Rester dans une chambre d’hôpital de dix mètres carrés, c’était étouffant. J’ai dit à ma mère que j’allais mourir si j’y restais plus longtemps », se souvient la coureuse. Inès-Marie Ducancelle a dû se reconstruire à son rythme, en convalescence, en s’appuyant sur une assistance médicalisée à domicile. « Un choc » pour l’ancienne basketteuse qui se retrouve en fauteuil roulant et qui pensait retrouver sa vie d’avant rapidement. « Je n’avais plus de jambes, la chaise roulante n’était pas du tout adaptée à la maison. On a dû redoubler d’imagination pour trouver des petites solutions aux défis du quotidien. J’étais nourrie par des machines, les infirmières venaient me faire des piqûres tous les jours. On devient très intelligente quand nous n’avons plus les moyens de nous adapter, on réapprend à vivre autrement », reconnaît-t-elle.

De sa fragilité de libellule à sa sortie de l’univers médicalisé, Inès-Marie Ducancelle a retrouvé la rage de vivre, celle d’une lionne. Une renaissance pour la future athlète, enfermée dans un établissement de santé de novembre 2022 à février 2023. « Quand on passe de la mort à la vie, on ne peut qu’admirer la beauté des choses simples. Mais j’étais enfermée dans un corps sans vie, et c’était la plus dure des douleurs. J’étais accrochée au souvenir de la Inès-Marie qui bouge partout, qui excelle, alors quand je me suis retrouvée paralysée, j’ai dû m’accrocher à des défis personnels et des petits plaisirs du quotidien qui paraissent minimes, futiles pour le commun des mortels ». Tourner autour de la table de son salon en étant assise dans son fauteuil, puis monter une marche de ses escaliers, ensuite plusieurs, jusqu’à retrouver sa chambre à l’étage. Autant d’objectifs qui ont permis à l’athlète de garder le cap. « J’ai pleuré quand j’ai retrouvé ma chambre, c’était une victoire bien plus importante que n’importe quelle médaille. J’ai dû tout recommencer, je me nourrissais de ces petites choses pour avancer. »

La survivante retrace cette période d’une voix claire et assurée. Pour cette dernière, la projection était inimaginable, parce que « tout ce qui naît de la projection n’est que de la peur, et cette peur de l’avenir est néfaste pour le présent ». Son accident de la vie lui a appris de vivre sa vie « à fond, sans avoir de regrets », parce que « demain, tout peut recommencer. »

| Une rencontre décisive pour sa reconstruction

Après la marche, petit pas par petit pas, vient la course. Inès-Marie Ducancelle a eu la force de se battre pour revenir à la vie grâce à l’adoption d’un Golden Retriever, nommé Ulki. Un chien qu’elle accueille dès sa sortie de l’hôpital, comme un bouclier contre la solitude et l’isolement. La coureuse avait déjà plusieurs chats. Plus jeune, la battante nourrissait le souhait d’être vétérinaire. Prendre sous son aile un canidé était une envie de toujours. Les animaux, c’est une deuxième passion pour l’intéressée, qui sentait un « besoin vital » d’avoir un compagnon.

« Le moment où j’ai retrouvé l’usage de mes mains en réanimation, j’ai pris un crayon et j’ai dessiné un Golden. C’était le moment d’en prendre un, je me suis concertée avec mes parents. Il m’a accompagnée dans ma reconstruction, il m’a sauvé la vie. Depuis, on ne fait plus qu’un, lui et moi », sourit la rescapée qui dit avoir déployé toute son énergie pour comprendre les besoins de son nouvel ami. La jeune femme a ensuite troqué son fauteuil roulant contre la marche au bout de deux mois, poussée par son compagnon quadrupède. « Quand tu as un chien, tu ne peux pas te dire que tu n’as pas envie de te balader. Pour lui, c’est un besoin primaire. J’avais cette discipline de sortir pour lui matin, midi et soir ». Ulki l’a accompagnée, puisque réapprendre à marcher normalement a été un long chemin. « Je titubais toujours, j’étais très fragile, au début, je ne tenais pas très longtemps », se souvient l’athlète qui a mis un an à se rééduquer, aux côtés de son ami.

Quelques mois plus tard, celle qui se décrit comme une tête brûlée a pris une pause dans ses études de biologie, pour parcourir les Alpes à pied avec Ulki. Un besoin vital, parce que la maladie avait altéré la confiance en soi de l’ex-basketteuse, qui sentait la nécessité de se trouver des objectifs pour trouver un sens à cette nouvelle vie. « Traverser des lacs et des montagnes m’a ouvert l’esprit et me l’a reconstruit. C’est à partir de ce moment là que les mètres sont devenus des kilomètres, et que j’ai commencé à courir, parce qu’après la marche, il y a la course », affirme Inès-Marie Ducancelle. Cette dernière constate une réelle amélioration de son état en mars 2024.

Ski, puis course, de mai à septembre 2024. La sociétaire de l’Entente Angevine Athlétisme reprend confiance, son corps se renforce en même temps que son esprit. Son grand frère de trois ans son aîné, Louis, lui propose d’aller courir. « C’est lui qui m’a donné goût à la course », insiste cette dernière, qui le voyait rentrer des cross du collège, « ses pointes pleines de boue », quelques années plus tôt. Lors de cette sortie dans les Alpes post convalescence, Inès-Marie Ducancelle le met « hors-service », à sa grande surprise. « Il m’a demandé pourquoi je ne faisais pas de compétitions, que je serais super forte. J’ai un peu le syndrome de l’imposteur, ça me paraissait inimaginable parce que j’étais en fauteuil roulant un an auparavant. »

Après « beaucoup de réflexion », la cadette de la famille accepte, et accroche un dossard à la rentrée scolaire 2024 pour voir ce dont elle est capable. « J’ai gagné la course, et depuis ce jour-là je n’ai plus jamais arrêté », ajoute fièrement l’impressionnante coureuse qui collectionne les victoires, une douzaine depuis septembre. Sans compter son incroyable chrono de 2h39’40 au Marathon de la Loire à Saumur en mai 2025, son premier, qui détonne dans le milieu. Son point fort ? Son endurance, sa résistance, les longues distances.

| « 10 km avec la tête et 2 km avec le cœur »

Courir un marathon était un véritable symbole pour Inès-Marie Ducancelle. Mais c’était sans compter les blessures, la séparation avec son coach, « une profonde remise en question et des problèmes divers ». À tel point que la future marathonienne était prête à abandonner, deux semaines avant l’échéance. Une discussion à l’occasion d’une course avec un coureur qui projette de participer à Saumur la remotive. Les multiples rencontres au cours des évènements sur route finissent de la convaincre, comme cette mère de famille dont la fille est atteinte d’une leucémie. Son tempérament de guerrière la remet sur les rails. « J’ai fait ma prépa marathon en dix jours, c’était assez maximaliste, avec un 5 km, un 10 km et un semi-marathon pour faire monter la forme avant le 42,195 km. J’ai couru avec le cœur, pour moi, pour toutes ces personnes qui me poussent à continuer. Quand j’ai un dossard, je me transcende. Pendant la course, je me répétais, c’est 30 km avec les jambes, 10 km avec la tête et 2 km avec le cœur. »

| Un entraînement atypique, basé sur ses sensations

Inès-Marie Ducancelle n’a pas d’entraîneur. Ce n’est pas un choix, l’Angevine suppose une crainte de son caractère « tout feu tout flamme » et une volonté de sa part de trouver quelqu’un « centré sur l’humain » qui lui correspond. « J’ai testé les plans Exel à distance, ce n’est pas mon truc, je fonctionne surtout au feeling, et je fais toujours attention à mon corps et à mes sensations. Un cadre me permettrait de progresser ». La néo-marathonienne a rejoint le club de l’Entente Angevine Athlétisme, avec qui elle partage des séances piste.

Le reste de la semaine, la passionnée des animaux s’entraîne seule, en fonction de son emploi chez Nike et du reste de son quotidien. Le dimanche, celle qui a grandi à Avrillé intègre le collectif Sunday Runners pour ses sorties longues. « Je garde une certaine discipline et intelligence dans mon entraînement, c’est 80% seule et 20% en groupe. Il faut trouver un équilibre. J’aime les deux, j’apprécie aussi être seule, dans ma bulle, je médite. Au fil des courses et des évènements j’ai rencontré beaucoup de personnes extraordinaires, j’ai vite compris que l’effet de groupe est incroyable. »

L’athlète trouve sa raison de vivre dans cet univers de la course à pied. Son volume hebdomadaire varie en fonction de ses blessures et de ses objectifs. En ce moment, ses yeux sont rivés vers L’Ultra Marin Raid Golfe du Morbihan, fin juin 2025. « Il ne faut pas voir le nombre de kilomètres mais la qualité, actuellement je ne cours pas énormément, entre 100 km et 140 km ». Inès-Marie Ducancelle a trouvé dans l’athlétisme une activité où règne une « symbiose entre le corps et l’esprit. »

« Dans le sport, tu es actrice de ta propre progression, de ton évolution. J’adore ça, comme ce dépassement de soi et de ses limites. La course métaphorise la vie, tu passes plus de temps à gravir la montagne qu’atteindre le sommet. Cette quête vers la réussite, c’est tellement forte en terme de contemplation et d’émancipation, bien plus qu’une simple victoire ». Inès-Marie Ducancelle se fascine pour toutes les disciplines, avec une préférence pour les courses natures et trails.

Son rêve ? Participer à l’UTMB de Chamonix, puisque cela fait plus sens pour elle que de courir sur une piste, même si cette dernière sait qu’elle peut progresser grâce à cela. Les courses solidaires et les projets sont autant d’évènements qui attirent la randonneuse qui a notamment parcouru le GR34, le GR5, le GR360 ou encore le GR37. Pourquoi pas être contactée par des organisateurs de ce genre de courses, de manière à « courir pour les autres. »

| Une vision de la vie nouvelle après son accident de la vie

Son regard sur la vie a totalement changé depuis sa défaillance multiviscérale. Inès-Marie Ducancelle pense pouvoir relativiser davantage et voir au-delà de son traumatisme. Ses liens avec sa famille se sont renforcés, ses victoires en course symbolisent sa résilience et la victoire de ce « combat collectif ». « Je ne suis pas plus forte qu’une autre personne, juste plus sensible à la vie. J’en ai conscience, chaque jour est unique et ne se recommence pas mais se vit. Je profite de chaque instant à fond, dans l’ici et maintenant. J’ai gardé mon grain de folie, mon âme d’enfant, mais je suis plus sage, je connais mes limites. »

L’Angevine souhaite vivre comme si c’était son dernier jour. « Le bonheur, ce n’est pas un objectif à atteindre, c’est un état pour pouvoir rester en vie », souligne la fondeuse qui n’a pas peur d’ouvrir des portes qui n’étaient pas imaginables avant. La coureuse se projette peut-être dans le milieu du sport santé et social, raison pour laquelle elle a choisi de mettre ses études entre parenthèses. « Mon but c’est de trouver un équilibre dans mon quotidien, pas seulement dans le sport, mais aussi avec ma famille, mes amis, le travail. Quand nous n’avons pas d’attentes, nous n’avons pas de déception et c’est là où nous trouvons le bonheur ». Inès-Marie Ducancelle ne préfère pas trop se projeter, parce que c’est « penser à un avenir qui n’est pas encore réel. »

Même si la rescapée se sent parfois en décalage avec le reste du monde et des sportifs pour avoir mis sa part d’ombre en lumière, cette dernière estime que cette différence est sa force. La coureuse attribue ses victoires à ses épreuves de vie. « Je ne me sens pas plus forte que les autres, au contraire, je suis plus fragile, mais aujourd’hui j’essaie de la transformer en moteur pour les courses. Je ne suis pas triste d’être atypique dans le milieu de la course à pied. Ce que j’aime dans cette activité, c’est que tout le monde met des dossards pour des raisons différentes et qu’on se retrouve tous sur la ligne d’arrivée, avec cette même contemplation et satisfaction d’avoir réussi. Cette diversité d’humains donne de la diversité à la course. »

Garder le plaisir dans sa pratique lui semble essentiel pour progresser. Celle qui est actuellement dans le top 100 des meilleures performeuses françaises de l’histoire sur marathon (93e à ce jour) avoue qu’il lui manque un véritable staff propice à la performance lui manque pour atteindre son meilleur niveau. Peu importe, Inès-Marie Ducancelle préfère continuer à travailler de son côté, à être concentrée sur le présent avant de voir où cela peut la mener.


« Beaucoup de personnes pensent qu’atteindre les sommets va les rendre heureux mais le succès n’est pas une finalité, l’échec n’est pas une fatalité. C’est dans notre part d’ombre qu’on va trouver la lumière pour s’élever. Il faut toujours y croire, même quand il n’y a plus d’espoir, parce qu’avec le temps, la patience, la persévérance, le plaisir et la passion on ne peut que progresser. L’espoir, c’est le seul remède de la vie ». Lucide, la fondeuse trouve que les défaites ne sont pas assez glorifiées, « alors que ce sont les moments qui nous permettent de se réaliser », et que la plus grande victoire est la « capacité à rebondir après des moments difficiles. »

Inès-Marie Ducancelle a décidément su transformer des années de traumatismes en force. La coureuse espère le faire au moins pour ceux qui vivent ces situations. « Ce qui m’a manqué en étant malade, c’est des personnes qui ont vécu la même histoire que moi. Ce côté repère est essentiel pour la guérison, si je peux apporter mon aider avec mon vécu, ça serait encore plus qu’une victoire, mais quelque chose au goût de l’or. »

« Le bonheur, ce n’est pas un objectif à atteindre, c’est un état pour pouvoir rester en vie »

Inès-Marie Ducancelle


Aujourd’hui, Inès-Marie Ducancelle ne court pas seulement après des chronos. Elle court avec la vie, pour la vie. Chaque foulée est une victoire sur la fatalité, un hommage vibrant à la résilience et à la lumière retrouvée. De la réanimation à la ligne d’arrivée, son parcours est une leçon de courage, de patience et de foi en l’avenir. À seulement 23 ans, l’Avrillaise nous rappelle que l’espoir n’est pas un concept abstrait, mais une force tangible, capable de relever un corps à terre et de remettre un cœur en mouvement. Une force qui, chez elle, se conjugue avec un mental de feu et une énergie qui rayonne. Inès-Marie Ducancelle est bien plus qu’une athlète prometteuse : elle est une survivante, une battante, et une source d’inspiration

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