Le tartan Kenyan, l’expérience de Marie Oheix
Il y a quelques jours, Marie Oheix, l’ancienne candidate de Koh Lanta était au Kenya pour deux semaines d’entraînements intensifs au pays de l’immense Eliud Kipchoge. C’était sa première fois dans ce pays, avec plus de 200 kilomètres parcourus avec les baskets en 15 jours, on peut dire que le camp d’entraînement a tenu ses promesses : c’était intense.
| Dans cette interview, Marie nous raconte son expérience sur cette fameuse terre de champions.
| Camp d’entraînement à Iten au Kenya
Comment commence l’aventure ?
« Tout commence par un premier vol pour Nairobi puis le lendemain un vol interne pour Iten. Dès que tu arrives là bas, c’est fou, ça sent la course à pied : il y a des affiches, des publicités, les gens courent partout, il y a cette fameuse terre rouge que l’on voit sur les photos. C’est à ce moment-là que je comprends que je vais véritablement vivre quelque chose de vraiment particulier. »
C’était quoi ta journée type ?
« Les journées étaient très rythmées, il n’y avait pas le temps de s’ennuyer. Le réveil sonnait souvent autour de 7h, dès 8h30 on partait s’entraîner après un bon et complet petit déjeuner. Le matin c’était toujours des séances spécifiques pour ne pas subir le mercure qui monte durant la journée. Séance route, trail en forêt ou fartlek… on alternait. Le midi pause déjeuner, suivie d’un temps de repos (sieste, balades, massages…), un petit goûter et c’était reparti pour la deuxième séance de la journée : footing, vélo, renforcement ou musculation, on avait le choix. Ensuite, le dîner laissait place à la soirée avec des jeux, des karaokés, des discussions autour du feu… C’était intense mais c’était tous les jours différents, c’était vraiment génial. »
Quelles sont les conditions là bas ?
« La journée, il fait assez chaud, environ 25°, le soleil tape fort mais ça rafraîchit beaucoup la nuit. Iten se situe à 2400 mètres, l’altitude influence la température mais également le corps à l’entraînement. C’était très difficile au début, il faut le temps de s’acclimater. Depuis mon retour en France, les sensations sont incroyables, j’ai vraiment l’impression de voler (rires). »

La découverte du séjour ?
« Je me suis étonnée à tenir certaines allures, à m’entraîner dure tous les jours, j’étais surmotivée. Étrangement, j’ai constaté que je préférais courir le matin alors que je ne le fais jamais dans mon quotidien. Iten m’a permis de sortir de ma zone de confort et me consacrer totalement à ma passion durant cette quinzaine. »
« Quand tu arrives sur la piste, il y a du monde partout. 200 coureurs sont là, à s’échauffer de manière presque militaire et à se partager les couloirs. »
Une anecdote ?
« À Iten, le Kamariny Stadium est emblématique, littéralement cette piste c’est le temple des coureurs. Quand tu arrives sur la piste, il y a du monde partout. 200 coureurs sont là, à s’échauffer de manière presque militaire et à se partager les couloirs. En écoutant Marie, on comprend que cette image restera gravée, longtemps, comme un souvenir impérissable de ce voyage. »
| Le retour d’expérience
3 mots pour décrire l’expérience ?
| Lors de l’interview avec Marie, des mots étaient souvent employés pour qualifier cette expérience :
INTENSE – Une expérience complètement folle, ceux sont deux semaines en immersion dans quelque chose d’immense, intense et tellement inhabituel.
HUMAINE – La dimension humaine est totale entre instants de vie, rencontres et amitiés. Des liens très forts se sont créés entre les différents participant(e)s.
DÉCONNEXION – Dans un monde hyperconnecté, la déconnexion est précieuse. La vie en communauté, cette bulle bienveillante et la faible connexion wifi a permis à Marie de lâcher prise et profiter pleinement de ce séjour.
Un voyage bien au delà de la course à pied
« On sent dans les mots de cette coureuse à pied que l’expérience va bien au-delà des baskets. C’est un voyage sportif mais pas seulement. Partager le quotidien des coureurs kényans, courir sur la route avec les enfants du village, partir voir la cascade voisine, échanger avec les locaux…» Voici le quotidien décrit par la jeune trentenaire.
Encore merci pour cet échange. Dimanche dernier, Marie a profiter des effets du Kenya pour courir le Semi-Marahon de Barcelone et pulvériser son ancien record d’1h27 avec un nouveau PB de 1h21. Bravo à elle !