© 10 km HOKA Paris Centre
Le 10 km HOKA Paris Centre, toujours plus attirant
Avec son nouveau départ rue de Rivoli, le 10 km HOKA Paris Centre continue d’attirer des athlètes élite, comme des amateurs en quête de performance sur un parcours roulant. Ce dimanche, l’épreuve a une nouvelle fois fait vibrer coureurs et spectateurs dans les rues du centre de la capitale, avec plus de 16 000 participants à l’affiche.
Le 10 km HOKA Paris Centre a passé un cap : de 12 000 inscrits en 2024, il est passé à 16 000 participants cette année. L’emplacement du départ rue de Rivoli, plutôt qu’au niveau de l’avenue de l’Opéra où se situe toujours l’arrivée, n’y est pas pour rien. Cette nouvelle configuration permet d’accueillir davantage de participants et contribue au succès de l’événement. « Ça a apporté du renouveau. Avant, les deux flux se croisaient au niveau de l’avenue de l’Opéra. En déplaçant le départ, on peut se concentrer sur le montage de l’arrivée, et les coureurs partent dans de meilleures conditions. Surtout, cela nous a permis d’élargir la zone d’arrivée », explique Johan Mallevre, régisseur technique événementiel chez Illuminescences, engagé sur le plan logistique. Léopold De Vaucleroy, directeur de Golazo, confirme que ce 10 km « draine beaucoup de monde dans un espace réduit, en plein centre de Paris ». D’où la nécessité de repenser l’organisation pour qu’elle se déroule sans friction.
| Un vaste programme autour de la course
Le 10 km est évidemment l’événement phare du week-end dédié à la marque HOKA, à l’initiative de l’épreuve aux côtés de Golazo, société d’événementiel en charge de nombreuses courses parisiennes. Pendant trois jours, du 14 au 16 novembre, le village installé place du Palais-Royal a ouvert ses portes à un public curieux de s’immerger dans l’ambiance de la course. Enzo, finisher de l’épreuve, raconte « La veille, je suis allé au village pour récupérer mon dossard et le t-shirt. J’en ai profité pour passer à la boutique : c’était très good vibes, ça mettait vraiment dans l’ambiance pour le lendemain ! »
Certains heureux élus (plus d’une centaine) ont eu la chance de participer à un run matinal le samedi avec des athlètes HOKA, comprenant un test gratuit des chaussures, un post-run snack, et même un t-shirt exclusif. Une bonne façon de réaliser son footing d’activation avant la grande échéance. Une session de yoga avec Marion Mada, à la Rotonde de la Galerie Colbert, permettait également de souffler entre 10h00 et 11h30 dans un espace spécialement aménagé pour dynamiser le week-end, dans la foulée du run. D’autres petites surprises venaient compléter la préparation des participants.
Au Bistrot HOKA, situé 6 rue des Petits-Champs, les coureurs sélectionnés pouvaient déguster des pâtisseries (dont des éclairs décorés du logo HOKA), profiter d’un massage, d’une coupe de cheveux ou encore d’une manucure spéciale. Autant d’éléments qui ont différencié l’événement des autres et contribué à le rendre unique en son genre. Pas étonnant que, dès le 30 septembre, la course affichait déjà complet. Les t-shirts aux teintes jaune et rose, contrastants avec les précédents modèles rose et bleu, ont rencontré un véritable succès auprès des participants.
| « C’est un des meilleurs 10 km, le parcours est exceptionnel »
Le départ, étalé par vagues, s’est déroulé sans encombre grâce aux sept sas, incluant ceux Elite & Handisport, répartis sur toute la matinée : les premiers partants ont quitté leur sas situé rue des Pyramides à 9 heures, tandis que les derniers ont pris le départ à 10h35 depuis la rue de l’Oratoire. « Je m’attendais à ce qu’il y ait plus de monde, que ce soit plus serré au départ, mais les sas étaient très bien organisés. Ça se poussait un peu, mais une fois lancé, c’était top ! », lâche Tom, un coureur aguerri. Des cheer zones ont permis de soutenir les participants en plein effort, notamment au 7e kilomètre, où ces encouragements ont aidé ceux qui commençaient à faiblir ou à perdre leur allure, à seulement trois kilomètres de l’arrivée.
Le parcours royal suscite un vif engouement. De la rue de Rivoli à la Concorde, puis la place de la Madeleine, avant de traverser les boulevards Malesherbes et Haussmann, de zigzaguer par les rues des Capucines et adjacentes du 2e arrondissement, de passer devant l’Opéra au 5e kilomètre, à admirer pour ceux qui en ont le temps ou l’énergie, pour continuer sur le boulevard des Italiens, les rues Réaumur et Étienne-Marcel, à proximité du quartier animé de Châtelet, avant de passer sur la place des Victoires et de retrouver la rue du 4 Septembre et l’avenue de l’Opéra pour un finish royal.
Mathieu, venu avec son frère Thomas, ne tarit pas d’éloges sur ce parcours : « C’est un des meilleurs 10 km, le parcours est exceptionnel ». Elise, en pleine préparation pour le marathon de Valence, a intégré le 10 km dans son programme de 30 km de la journée : « Le parcours est vraiment tout plat. Je suis partie dans la première vague, il y avait toujours des coureurs à doubler ou à remonter, et j’ai adoré. »
| Une ambiance qui séduit au-delà des frontières
Il n’y a pas que le tracé grandiose ou l’arrivée en apothéose qui font la réputation de cette course. Malgré la grisaille matinale, ce sont surtout les rayons de lumière des supporters qui ont dominé. Tom témoigne : « Il y avait plein de public à plusieurs points du parcours, des confettis, des zones avec pas mal de gens qui gueulaient ! C’était vraiment tip-top. Les spectateurs étaient placés aux bons endroits, juste quand tu commençais à aller moins bien. La musique au niveau du rond-point faisait du bien aussi ». Auteur d’un chrono de 35’10, il est radieux. « Je suis très content, mon objectif c’était de passer sous les 36 minutes, mais ça, c’est grâce à la foule qui m’a encouragé », plaisante-t-il.
Alice, pancarte en main, présente ce matin pour soutenir son mari, confirme : « Je ne cours pas, mais être dans l’ambiance me donne envie aussi de courir derrière eux ! ». Léonardo, venu spécialement d’Italie, voulait vivre cette expérience parisienne intensément : « Je n’avais pas d’objectif particulier, juste me booster et souffrir un peu. À la fin, j’avais envie de vomir, mais ce sont ces moments-là qui te font dire que tu as accompli quelque chose de grand et que tu peux être fier de toi. »
Cette course, c’est un maximum de plaisir, fruit d’une préparation minutieuse en amont, comme le confie Johan Mallevre, régisseur de l’événement depuis six ans, qui dévoile ses coulisses : « L’envers du décor, c’est se lever très tôt pour tout mettre en place, dès 2h du matin. Toute la semaine est consacrée à la préparation, le village pour remettre les dossards, l’organisation générale… Il faut anticiper tous les couacs qui pourraient survenir pendant l’opération. Il y a toujours quelques incidents en interne, mais rien d’insurmontable ». Le 10 km HOKA ce n’est qu’une fois par an, malheureusement. Rendez-vous en 2026 pour vivre cette course phénoménale.
✔ Retrouvez tous les résultats du 10 km HOKA Paris Centre
Sabine LOEB
Journaliste
