Tā Energy lance son nouveau gel fruité, co-créé par Anaïs Quemener
Ce mercredi 1er octobre, la marque de nutrition sportive Tā Energy a accueilli 150 invités sur la péniche Anette K. à Paris pour célébrer le lancement de son nouveau gel énergétique à la saveur pêche-abricot, conçu en collaboration avec la double championne de France de marathon, Anaïs Quemener. Cette soirée a mis en lumière une athlète aux multiples facettes, reconnue pour sa résilience et son engagement dans la course à pied.
« Le pêche-abricot, c’est vraiment une petite pépite. J’ai hâte que tout le monde puisse le découvrir, parce que c’est un gel qui me tient énormément à cœur », a déclaré Anaïs Quemener au micro, émue de voir ce projet aboutir. Ce nouveau gel qu’elle a co-conçu voit le jour au moment d’Octobre Rose, une période symbolique. Atteinte d’un cancer du sein à 24 ans, le pensionnaire de la Meute Running n’a jamais cessé de courir et est même revenue au plus haut niveau, établissant en 2024 un record personnel de 2h28’43 à Séville sur marathon. Sa passion pour la course, sa joie de vivre et sa résilience continuent d’inspirer de nombreuses femmes, alors qu’elle entame un nouveau chapitre de sa vie, celui d’être devenue maman il y a seulement huit mois. « C’est énorme d’avoir leur accompagnement, précise-t-elle, car ce qui est aussi fort, c’est que c’est une marque qui ne m’a jamais lâchée, même pendant ma grossesse. Nous avons même continué à co-créer pendant cette période pour que le projet soit viable. »
| Une collaboration à plusieurs voix
Cela fait près d’un an qu’Anaïs Quemener a été amenée à collaborer avec Tā Energy, une marque lancée en 2018 par Mike Walker, sportif et ancien chef cuisinier, qui souhaitait créer des produits à la fois savoureux et performants, conçus pour répondre aux exigences des courses les plus intenses, en s’entourant de laboratoires et de nutritionnistes. Pourtant, à ses débuts sur le marathon, en 2013, la fondeuse n’était pas une adepte des gels énergétiques.« Je ne prenais rien, mais je sentais qu’à partir du 30-35e km, je n’avais plus d’énergie. J’étais novice, il fallait apprendre. Petit à petit, j’ai commencé à m’intéresser à la nutrition. J’ai testé de petites marques à droite à gauche, puis je me suis rapprochée d’une nutritionniste qui m’a beaucoup aidée. Avec elle, j’ai compris l’importance de la nutrition dans le sport et dans la compétition. Ça a tout changé. »
Désormais, elle prend sept gels pendant la course : un dans la demi-heure précédant le départ et six pendant l’épreuve, à peu près tous les 6 à 7 km. Elle a même pris l’habitude d’en consommer sur les distances plus courtes. « Paris-Versailles, j’en prends deux. Sur un 20 km, ce sera aussi deux, voire trois. C’est quelque chose qui m’accompagne sur toutes mes courses. » Les effets sur ses performances sont tangibles, puisqu’elle ne connaît plus de perte d’énergie. Elle alterne principalement entre ses deux gels favoris : celui au café et, bien évidemment, son « coup de cœur », le pêche-abricot, co-créé pendant plusieurs mois.
C’est ainsi que l’une des références françaises du marathon, enceinte de son premier enfant, s’est retrouvée dans une aventure multi-sensorielle en décembre dernier, où le goût a d’abord été la principale source de création. Plus d’une dizaine de recettes lui sont venues à l’esprit. Trois d’entre elles « mangue passion », « cerise » et « pêche abricot » ont été retenues, puis présentées à la communauté de coureurs, sur le digital et lors de grands événements tels que le Marathon de Paris ou le Marathon d’Annecy. Les quelques centaines de participants ont tranché, optant pour le parfum fruité et doux pêche-abricot, disponible sur le site dès à présent. « C’était vraiment important que ce soit le choix de la communauté, car je voulais que ce soit un choix commun, qui plaise à tout le monde », livre Anaïs, aussi inspirante que pétillante.
L’aspect esthétique du gel, autrement dit le packaging, a été développé par Marie, graphic designer chez Tā Energy, dans le cadre de la campagne Octobre Rose, toujours avec l’aval d’Anaïs. Celle-ci a participé au choix des coloris, à la proposition d’une signature figurant sur le produit, et s’est trouvée au cœur du processus de création du design. « Ils ont vraiment tout fait en lien avec Octobre Rose. Il y a le petit ruban rose, il y a les petites paillettes, parce que j’en mets souvent en compétition », détaille-t-elle.
| Un projet avec une athlète, au coeur de la campagne Octobre de Rose
La date du 1er octobre n’a pas été choisie au hasard. Elle s’inscrit dans le cadre d’Octobre Rose, mois dédié à la sensibilisation du cancer du sein. À cette occasion, neuf membres de l’association Casiopeea, à laquelle seront reversés 15% des ventes du gel, étaient présents pour renforcer le lien entre le vécu d’Anaïs, anciennement marraine de l’association pendant six ans et aujourd’hui membre d’honneur, et le lancement du nouveau produit. « Anaïs a découvert l’association dès le démarrage et elle a toujours été là parmi nous, dès le premier événement. Elle a adhéré tout de suite aux valeurs de Casiopeea. Et depuis, elle ne nous a jamais lâchés. Elle est toujours présente avec nous, dans nos cœurs », témoigne Magalie Toutain. En effet, Anaïs a rejoint l’association à ses débuts, il y a près de dix ans : « L’association fêtera son anniversaire le mois prochain ! Octobre Rose, ça me parle personnellement, car malgré le fait que je n’avais pas d’antécédents connus, que je vivais bien, que j’avais une bonne hygiène de vie et que je faisais déjà beaucoup de sport, j’ai eu un cancer du sein à 24 ans. Ce que j’ai surtout envie de mettre en avant pendant ce mois, c’est la prévention. C’est important de s’autopalper, d’en parler à tout le monde. Ça n’arrive pas qu’aux autres et pas qu’à partir de 45-50 ans. »
Pour la troisième année consécutive, Casiopeea, dont le but est d’aider les femmes ayant eu un cancer à retrouver confiance en elles grâce au sport, sera sur le front la nuit du 4 au 5 octobre, lors du Marathon Rose rassemblant 100 femmes, où Anaïs Quemener donnera le départ, et le 19 octobre pour la Rando Vélo Rose. Tā Energy aura différents stands sur ces deux événements pour permettre aux participantes de tester le gel d’Anaïs en direct pendant l’effort. Chaque participante repartira également avec un sac de goodies, incluant un gel Ta. « On sait que le sport peut être considéré comme un médicament, qu’il permet de s’évader, de s’oxygéner, de sortir, de rencontrer des gens, et dans ce contexte, de parler avec des femmes qui ont vécu la même chose », a souligné la présidente de l’association, Magalie. D’autres programmes d’accompagnement physique adaptés et des défis collectifs sont également proposés. Parmi ses initiatives phares, le programme « Remise en Selle » permet aux femmes en rémission de reprendre progressivement une activité sportive encadrée. Cette soirée exclusive a donc été l’occasion d’allier sport et santé, et surtout de soutenir Casiopeea à l’occasion d’Octobre Rose.
« C’était vraiment important que ce soit le choix de la communauté, car je voulais que ce soit un choix commun, qui plaise à tout le monde. »
Anaïs Quemener
| Une soirée marquant le grand retour d’Anaïs à la compétition
De retour à la compétition ce week-end lors de Paris-Versailles (2e place), après son accouchement il y a huit mois, la double championne de France de marathon (2016 à Tours et 2022 à Deauville) vise déjà grand pour 2026 et au‑delà. En reprise progressive, elle sera d’abord au départ des 20 km de Paris le 12 octobre prochain, puis, pour clôturer 2025 comme il se doit, elle fera son grand retour sur la distance reine, à Valence le 7 décembre.
L’année 2026 se profile sous le signe de nouveaux objectifs, si la fin de 2025 se déroule comme elle le souhaite. « Je vais d’abord essayer de revenir à mon niveau. C’est plutôt encourageant, car à Paris-Versailles, j’ai réalisé un meilleur chrono qu’il y a trois ans. Pour les 20 km de Paris, ce sera un peu la surprise. Ça me permettra de voir où j’en suis par rapport aux autres filles et aux chronos, car il y a deux ans j’étais vraiment en super forme », indique-t-elle, déjà heureuse de « pouvoir remettre les baskets, repartir en compétition et être si bien accompagnée. »
À plus long terme, Anaïs se projette jusqu’en 2028 et confie, les étoiles dans les yeux, que son objectif est de participer aux Jeux olympiques. « Il y a deux ans, je n’ai pas réussi à faire les minima. Il me manquait une minute trente. Mais ce n’est pas grave, j’ai toujours les crocs. J’ai très envie d’y arriver. Je veux que mon petit bout soit fier de moi. Je vais tout donner pour y arriver et rendre fiers mes proches, car ils ont toujours été là depuis le début. Le sport, c’est de belles valeurs. Qu’il puisse grandir là-dedans, c’est une fierté. »
✔ En savoir plus, sur Tā Energy.
Entre création, nutrition et passion pour la course, la soirée de lancement du gel pêche-abricot a marqué le début d’une nouvelle ère pour Anaïs Quemener et Tā Energy. Un produit né d’une collaboration authentique, où la communauté a eu son mot à dire, et qui promet d’accompagner les coureurs dans toutes leurs performances.

Sabine LOEB
Journaliste