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Une soirée HOKA organisée pour le lancement de la Rocket x 3

10 km
16/07/2025 19:37

Le mercredi 9 juillet, le stade Charléty a ouvert ses portes à une quarantaine de participants pour une session inédite organisée par le Hoka Run Club, à l’occasion de la sortie de la Rocket X 3. 


Ce mercredi à 19h, c’est par l’entrée des licenciés du PUC que les heureux élus passent la check-list pour participer à l’événement du HOKA Run Club, organisé pour le lancement de la Rocket X 3, la nouvelle chaussure de course sur route de Hoka en vente depuis le 1er juillet dédiée à la haute performance. Une quarantaine de participants a eu la chance d’être sélectionnée pour cette soirée particulière, où rencontres avec des athlètes de haut niveau et ateliers de course à pied se succèdent dans l’arène ensoleillée du stade Charléty, exceptionnellement réservée pour cette parenthèse estivale. « Nous voulions un événement orienté performance, sur une  piste, car c’est le meilleur environnement pour tester la paire », a expliqué Adrien Corderot, Marketing Coordinator, en charge des projets liés aux communautés.

| Des invités prestigieux qui ont joué au jeu

La présence de trois athlètes de renom a donné le ton à la soirée. La native d’Antibes, Alessia Zarbo, récemment médaillée d’argent à la Coupe d’Europe du 10 000 m à Pacé en mai dernier, a pris un réel plaisir à participer. Déjà conquise par sa première expérience lors d’un run club en avril, à l’occasion du lancement de sa collaboration avec Hoka, l’ex-coureuse de l’INSEP confie combien elle « aime le partage dans l’athlé avec des gens passionnés ». À l’annonce de cet événement, Alessia s’est pleinement sentie concernée. Des étoiles dans les yeux, « l’athlète indépendante » savoure ce lien privilégié avec l’identité de la marque, ses représentants et les athlètes qu’elle soutient.

Le Breton Simon Bédard, spécialiste du 5 000 m et champion du monde universitaire 2023 sur cette distance à Chengdu, a lui aussi répondu présent. Il a emmené un petit groupe de courageux sur un tour de piste, à l’allure qu’il tient habituellement sur 12 tours et demi. « J’avais à cœur de venir ici pour échanger avec le grand public et partager mon ressenti sur la chaussure », explique celui qui porte les couleurs d’Hoka depuis près de deux ans.

L’inspirant Duncan Perrillat nous a honorés de sa présence, une semaine seulement après avoir achevé son Tour de France en courant, baptisé « Jour de Marché », un périple ponctué d’étapes sur les marchés locaux. En phase de récupération, il n’a pas enchaîné les tours de piste comme ses camarades, mais son sourire et sa disponibilité au bord de la piste ont suffi à ravir les participants. Ce n’est pas tous les jours que les Parisiens croisent ce marathonien, détenteur d’un record en 2h09 établi à Séville en février dernier. Le Grenoblois a confié : « Ce n’était pas prévu que je sois là, mais comme je suis encore à Paris, ça me fait plaisir d’être ici. Certaines personnes venues m’encourager pendant mon projet sont là ce soir. Hoka a fait beaucoup pour moi, alors c’est normal de rendre la pareille. »

| Une paire qui ravie ses propriétaires

Duncan Perrillat est très satisfait de la Rocket X 3 : « C’est la première paire vraiment qui me satisfait vraiment, bien plus que la Cielo X1. » Il envisage déjà de la porter pour son prochain marathon, soit celui de Chicago où il n’a pas encore d’entrée, soit celui de Rennes. « Je vais l’utiliser parce qu’elle est plus légère, offre une excellente bascule vers l’avant et un bon amorti. J’ai l’impression que je peux aller un peu plus vite avec. » Il s’entraîne déjà régulièrement avec ce modèle et, le premier jour de son projet « Jour de Marché », il a même parcouru 114 km chaussé de la nouvelle chaussure : « Je dois être celui qui a fait la plus longue distance avec la paire sur une journée. »

Et il n’est pas le seul conquis par cette nouveauté. « Même si la Rocket X 2 était déjà très bien, souligne Simon Bédard, la 3 apporte de vraies améliorations. En termes de stabilité, elle est supérieure. L’adhérence sous la chaussure est bien meilleure, même sous la pluie, alors qu’avant on pouvait glisser. Elle est plus légère et le drop plus élevé, donc elle nous propulse mieux vers l’avant. » Il l’a portée pour la première fois lors des Championnats d’Europe à Bruxelles : « On venait tout juste de recevoir le prototype. Il pleuvait beaucoup, j’ai tenté… et ça s’est très bien passé. »

Alessia Zarbo, de son côté, a eu la chance de participer au développement de la Rocket X 3. « J’aimais bien la Rocket X 2, mais celle-là à le confort et la réactivité en plus. Je l’adore, elle est presque trop passe-partout », explique en riant celle qui ne s’en sépare plus, que ce soit pour ses courses sur route, ses séances sur piste ou même ses sorties longues « un peu appuyées ». Pour sa séance du matin, elle raconte qu’elle aurait normalement chaussé ses pointes, mais « là, ça ne valait pas coup, car elle est assez bien pour ne pas faire de changement. Légère, agréable, on ne la sent pas, et elle répond hyper bien au sol. »

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| Quatre ateliers innovants et interactifs

Après un échauffement dynamique, enchaînant montées de genoux, pas chassés et courses jambes tendues en marche arrière — le grand groupe de participants, tous équipés d’une paire de Hoka (attribuée selon leurs besoins et pointures) et d’un t-shirt noir floqué de la marque, est scindé en quatre sous-groupes. Les bracelets colorés distribués à l’arrivée déterminent la répartition. Quatre coachs expérimentés investissent chacun une zone du stade pour animer un atelier, tandis que les trois athlètes invités alternent, selon leurs calendriers d’entraînement, entre participation active et démonstrations techniques.

Lucile Chailloux, coach du run club de Courbevoie, supervise un atelier qui met les jambes à rude épreuve. L’exercice consiste à sprinter sur une centaine de mètres, un parachute attaché dans le dos. Gonflé par l’air, il crée une résistance qui freine la progression et exige une puissance maximale. À peine le souffle repris, les participants se mettent en binômes : l’un court en avant tandis que l’autre, accroché à lui, doit freiner sa course. « Cours, cours, cours ! » lance Lucile à celui de devant. « Freine, freine, freine ! » crie-t-elle à son partenaire accroché derrière.

Jean-Baptiste Congourdeau, entraîneur au club d’Issy-les-Moulineaux, anime un atelier de vitesse, pour lequel a été installé un système de chronométrage sur 40 yards, c’est-à-dire « 36,5 m, la distance américaine utilisée pour les tests qui permettent de rentrer dans les équipe de football américain », explique-t-il. Emmanuel, ancien sprinteur professionnel et membre de l’équipe Hoka, en profite pour faire une démonstration de la meilleure position de départ, optimisant l’aérodynamisme.

À quelques mètres, Tony Hadreuil et Simon Bédard orchestrent un atelier technique. Des lattes et des plots disposés au sol forcent les participants à travailler précision et coordination. Pas question ici de foncer tête baissée : montée de genoux et talons-fesses doivent être précis. Mais le second exercice impose un rythme soutenu pour éviter d’écraser les plots.

Enfin, Mathieu Peirera, préparateur physique à l’INSEP, et Nicolas Dupuy insufflent l’esprit d’équipe avec un atelier relais. Deux équipes s’affrontent sur un aller-retour d’environ 150 mètres. Rien de bien compliqué : il faut donner le meilleur de soi pour son groupe. L’énergie collective qui se dégage de l’atelier est palpable.

| Une collation finale 

Pour récompenser les participants des efforts fournis durant l’heure écoulée, une collation les attend en bord de piste. Sur une table, barres de céréales, bouteilles d’eau, jus de pomme et autres gourmandises invitent à reprendre des forces avant de rentrer. Mais avant de céder à la tentation, les organisateurs réservent une dernière surprise.

Ils proposent un ultime défi : un 800 m en trois phases. Le premier 400 m se court à l’allure footing des athlètes, le 200 m suivant à la vitesse d’un 10 000 m d’Alessia Zarbo, puis les 200 derniers mètres à 20 km/h. Le peloton s’élance et se scinde à la moitié du parcours, certains choisissant de lever le pied tandis que d’autres relancent pour terminer en beauté.

Même après cette bonne mise en jambe de fin de séance, et pour ceux qui en ont encore sous le pied, Simon Bédard propose un dernier tour de piste à vive allure. Un 400 m bouclé en 55 secondes, pour le simple plaisir d’offrir un spectacle à ceux restés sur la ligne d’arrivée, admirant la foulée du Breton, tout en relâchement sur le tour de piste.

C’est sur cette note intense que s’achève la soirée. Le soleil décline à l’horizon. Il est temps pour les participants de prendre quelques photos souvenir avec les athlètes, d’échanger encore quelques mots et, pour certains, de rechausser leurs vieilles baskets. Fin du test de Rocket X 3, pour ceux, déjà chanceux, d’avoir goûté au carbone dernier cri le temps d’une soirée.

Le Hoka Run Club, de son côté, donne déjà rendez-vous pour de nouvelles aventures : des sorties en montagne cet été du côté de Chamonix, et des sessions hebdomadaires à Paris dès la rentrée.


Sabine LOEB
Journaliste

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