Le phénomène DNF : pourquoi abandonne-t-on un marathon ?
« Did Not Finish » : voilà la signification de DNF. Ne pas terminer une course pour cause d’abandon. Un phénomène redouté des coureurs, mais tout de même fréquent. Mais alors, pourquoi abandonner un marathon ? Dans cet article, nous essayons de comprendre les raisons pour lesquelles un coureur décide de ne pas aller au bout de sa course.
| 1. La douleur
Malheureusement, elle peut être monnaie courante lors d’un marathon. La distance reine ne pardonne pas et n’épargne personne. Au-delà des petits bobos et des gênes inconfortables, la douleur, elle, devient parfois insupportable. Les coureurs préfèrent alors arrêter pour ne pas souffrir davantage durant cette course si exigeante.
| 2. La blessure
Tous les coureurs la redoutent, et pourtant… beaucoup y sont confrontés. Rupture des ligaments croisés, entorse de la cheville, fracture de fatigue, tendinite, pubalgie, périostite… Les blessures sont nombreuses, et une fois qu’elles pointent le bout de leur nez, il devient difficile d’en faire abstraction, voire parfois impossible de continuer.
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| 3. La fracture mentale
C’est un terme très souvent utilisé, et l’image parle d’elle-même. Sur marathon, au-delà de l’effort physique, la dimension mentale est extrêmement importante. En plus d’avoir les jambes en forme le jour de la course, il faut un mental d’acier pour avancer. Mais parfois, il y a des jours sans. Quand la tête ne veut plus, il devient difficile de continuer, au point de vouloir arrêter.
| 4. Des conditions météo défavorables
Trop chaud, trop de vent, trop de pluie, trop froid… Quand les conditions météorologiques sont défavorables, il n’est pas facile d’avancer. Il faut lutter, aller de l’avant, se remobiliser, mais parfois, c’est trop dur, et le coureur préfère s’arrêter.
| 5. Une mauvaise gestion de course
Mauvaise gestion de l’alimentation ou de l’hydratation, rythme de départ trop rapide, ou encore équipement inadapté… Voici les erreurs qui peuvent perturber l’équilibre de la course et mener à l’abandon.
Malgré tout, abandonner un marathon n’est pas toujours un échec. C’est parfois un acte de lucidité, voire de survie. Mieux vaut un abandon qu’une blessure à long terme. Le phénomène DNF rappelle que courir un marathon est une épreuve complexe et difficile, où la préparation physique, mentale et logistique doit être parfaitement alignée.