Les marathons les plus Instagrammables en 2025 © Tahiti-Moorea Marathon

Les marathons les plus Instagrammables en 2025

MarathonTOPWord Majors
30/06/2025 21:11

Les marathons ont changé de visage. S’ils restent des rendez-vous mythiques pour les amateurs de défi physique, ils sont aussi devenus des scènes à ciel ouvert où l’esthétique compte autant que l’endurance. En 2025, une épreuve réussie, c’est celle où les jambes tiennent bon et où le feed explose. Dossard épinglé, smartphone prêt à capturer le panorama, voilà une sélection des courses les plus parfaites pour ton feed cette année. Parce que l’effort, c’est beau. Mais quand en plus ça rend bien en photo, c’est encore mieux.


| Marathon de Maui, à Hawaï

La petite sœur d’Honolulu, mais avec un supplément d’âme

Ceux qui pensaient que le Marathon d’Honolulu était la seule option tropicale à Hawaï n’ont jamais posé le pied sur l’île de Maui. Ici, pas de gratte-ciel, pas de foule en délire, pas de tourisme de masse. Juste l’essentiel : l’océan, la montagne, la route qui serpente entre les deux, et le vent qui vient jouer dans les palmiers.

Le départ a lieu à l’aube, quand l’île dort encore et que la brume caresse les collines. Très vite, la lumière rosée éclaire les premières pentes, révélant les nuances du Pacifique à quelques mètres de là. Le parcours longe la côte nord-ouest de l’île, entre villages locaux, criques oubliées et panoramas à 180° sur les vagues et les volcans. Pas une ligne droite sans carte postale.

L’ambiance est intime, presque méditative. Pas de sas de départ survolté ni de foule compacte, mais des sourires bienveillants, des encouragements discrets, et cette sensation rare de courir dans un endroit préservé. Selon les locaux, même la musique des bénévoles a quelque chose de différent, souvent jouée en live avec des ukulélés ou des conques hawaïennes. C’est un marathon qui sent le sable chaud, la fleur de tiaré et la sérénité. Ici, le temps ralentit, même quand le chrono tourne.


| Marathon de Londres, au Royaume-Uni

De Buckingham à la Tamise, l’élégance à grande foulée

Londres a cette capacité unique à mêler tradition et modernité avec un chic désarmant. Et le marathon ne déroge pas à la règle. Dès les premiers kilomètres, le décor est planté : rues historiques, monuments iconiques, et un public londonien qui crie comme s’il était en tribune à Wimbledon. On passe devant le London Eye, on salue Big Ben, on traverse Tower Bridge comme dans un rêve, le tout avec des relents de pluie fine et d’accents british dans les oreilles.

Visuellement, c’est un sans-faute. Les contrastes entre le gris des bâtiments et les couleurs flash des tenues de coureurs offrent des clichés d’une richesse folle. À l’arrivée, les jambes tremblent, mais les yeux brillent. Et puis il y a ce truc en plus : un marathon londonien, c’est la promesse d’un brunch post-course à Notting Hill. Rien que pour ça, ça vaut le détour. Et le détour, forcément, finit en story.

© Marathon de Londres

| Marathon du Mont-Blanc, à Chamonix

Les Alpes, version sauvage et photogénique

Pour ceux qui aiment quand ça grimpe et que ça pique un peu (beaucoup), direction Chamonix. Le Marathon du Mont-Blanc est un terrain de jeu pour traileurs aguerris, mais aussi un vrai bonheur pour les amoureux d’images spectaculaires. Dès les premiers mètres, les sapins remplacent les spectateurs, les ruisseaux chantent en fond sonore, et chaque virage offre un nouveau panorama plus dingue que le précédent.

Le truc, ici, c’est que la souffrance devient belle. Les montées abruptes, les descentes techniques, les crêtes escarpées… tout semble calibré pour mettre les sens en éveil. Et quand on atteint la Flégère, au-dessus de la vallée de Chamonix, la vue donne l’impression de flotter dans un décor de carte postale. Le Mont-Blanc n’est jamais bien loin, omniprésent et majestueux. Et les clichés pris là-haut ? Ils font exploser les likes plus vite qu’un RP sur 10 bornes.

© Marathon du Mont-Blanc


| Marathon d’Istanbul, en Turquie

Une course, deux continents, des milliers de perspectives

C’est l’un des seuls marathons au monde où l’on traverse deux continents en une seule course. D’Asie vers l’Europe, via le pont du Bosphore, avec le soleil qui perce la brume au petit matin. Istanbul ne fait rien comme les autres. À chaque virage, un choc culturel, une surprise architecturale. Mosquées ottomanes, immeubles modernes, ruelles pavées… tout s’entremêle pour créer une atmosphère unique, dense, presque mystique.

L’arrivée se fait en plein cœur du vieil Istanbul, avec en toile de fond Sainte-Sophie et la Mosquée Bleue. Niveau visuel, on flirte avec le grand écran. Le genre d’endroit où même les coureurs les plus pressés s’accordent quelques pauses photo. Et ça se comprend : Ici, chaque cliché semble raconter une histoire. Et pour une fois, celle-ci ne se lit pas qu’en kilomètres.

© Marathon d’Istanbul


| Marathon de Tokyo, au Japon

Quand l’ultra-modernité se mêle à la tradition

À Tokyo, le marathon devient expérience sensorielle. Les rues vibrent, les néons clignotent, les temples apparaissent comme des oasis zen au milieu de la jungle urbaine. On court au rythme de la ville : rapide, précis, animé. Les spectateurs sont nombreux, enthousiastes, et souvent déguisés (c’est une tradition locale). Résultat : Impossible de ne pas sourire, même au 38e km.

Côté photos, tout est possible : une tenue flashy au pied d’un gratte-ciel, un selfie devant un torii, ou une vidéo en pleine traversée de Shibuya, au cœur de la foule. Tokyo ne dort jamais, et ça se ressent à chaque foulée. Dans la capitale nippone, l’effort devient esthétique, presque chorégraphié. Et quand l’arrivée s’approche, entre fatigue et euphorie, le téléphone reprend du service pour capter ce chaos parfaitement orchestré.

© Marathon de Tokyo


| Marathon de New York, aux États-Unis

Le plus mythique, le plus vibrant, le plus filmé aussi

Impossible de parler de marathons visuellement puissants sans mentionner celui de New York. C’est l’épreuve-reine, celle qui fait briller les yeux et trembler les jambes. On traverse cinq boroughs comme on traverse une vie : Brooklyn pour le feu, le Queens pour l’ambiance, Manhattan pour l’émotion. Les ponts sont immenses, les avenues pleines de bruit et de ferveur, et chaque coin de rue semble sorti d’un film.

C’est la course de tous les superlatifs. Et pour peu que la lumière soit belle – ce qui arrive souvent en novembre – les photos deviennent instantanément iconiques. Le passage à Central Park, dans les couleurs de l’automne, vaut à lui seul tous les efforts. Le marathon de New York, c’est du storytelling brut, prêt à être partagé au monde entier en un seul swipe.

© TCS New York City Marathon


| Marathon de Lanzarote, aux Canaries (Espagne)

Lune noire, ciel bleu, run volcanique

À Lanzarote, on court au milieu d’un décor presque irréel : une terre noire, rugueuse, modelée par les volcans. Le contraste entre le sol sombre et le bleu profond de l’Atlantique est saisissant. Lanzarote, c’est l’île des contrastes, où l’aridité devient belle et les paysages lunaires se transforment en décors d’un autre monde.

Le marathon est rude, souvent venté, mais la sensation de solitude esthétique dans certaines portions vaut tous les passages sur tapis rouge. Et les images prises au lever du soleil sur les reliefs volcaniques ? Absolument uniques.


| Marathon de « Cairns and Great Barrier Reef », en Australie

Courir au bord du plus grand récif du monde

Oui, ça existe. Et c’est aussi beau que ça en a l’air. Ce marathon australien a lieu dans le Queensland, avec des portions littorales qui longent les plages de sable blanc et des passages en pleine forêt tropicale. À chaque foulée, la mer turquoise s’étale à l’horizon, les perroquets crient dans les arbres, et l’humidité colle à la peau comme une story bien réussie.

On découvre une course exigeante à cause du climat, mais tellement photogénique qu’elle en devient addictive. Le seul risque ? Passer plus de temps à admirer le décor qu’à courir. Et ça, l’algorithme adore.


| Big Sur International Marathon, en Californie (États-Unis)

Le Pacifique en ligne d’horizon pendant 42 km

Le Big Sur, entre Carmel et Big Sur, sur la légendaire Highway 1, ce marathon californien est une ode au minimalisme esthétique : la nature à l’état brut. La route épouse la côte, les falaises plongent dans le vide, et le vent salé s’invite dans les cheveux. Aucun gratte-ciel, aucun virage urbain, juste des falaises, des pins tordus et l’océan infini.

Le moment culte ? Le passage sur le Bixby Bridge, un pont suspendu au-dessus du vide, souvent recouvert de brume au lever du jour. Là, un pianiste y joue chaque année en live sur un demi-queue, seul au monde. Une image à peine croyable, et pourtant… bien réelle. Inoubliable et instantanément virale.

Les marathons les plus Instagrammables en 2025 © Big Sur International Marathon
Les marathons les plus Instagrammables en 2025 © Big Sur International Marathon
Les marathons les plus Instagrammables en 2025
Les marathons les plus Instagrammables en 2025 © Big Sur International Marathon
Les marathons les plus Instagrammables en 2025 © Big Sur International Marathon
Les marathons les plus Instagrammables en 2025 © Big Sur International Marathon


| Marathon du Cap, en Afrique du Sud

Un final en beauté au bout du monde

C’est peut-être le marathon le moins connu de cette sélection, et pourtant. Le Cap a tout : une nature à couper le souffle, une ville vivante et métissée, et un tracé qui frôle l’océan avant de s’envoler vers la montagne. Courir ici, c’est se sentir minuscule dans un décor gigantesque. La Table Mountain veille au loin, les vagues s’écrasent sur les rochers, et les quartiers traversés regorgent de couleurs, de musiques, de visages souriants.

C’est un marathon pour celles et ceux qui veulent sortir des sentiers battus. Pour ceux qui aiment les clichés bruts, sans filtre, avec du sable sur les mollets et des émotions plein les yeux. Au Cap, le sport devient aventure. Et ça, Insta adore.

© Marathon du Cap


| Bonus : Paris, évidemment

On l’oublie parfois, mais la capitale française a elle aussi de quoi faire frissonner les rétines. Un départ sur les Champs-Élysées, un passage devant Notre-Dame, une arrivée au pied de la Tour Eiffel… Le Marathon de Paris a ce petit truc en plus qu’on appelle le charme. Et il ne faut pas plus de deux stories bien cadrées pour le prouver.

© ASO / Marathon de Paris

On peut courir pour battre un chrono. On peut aussi courir pour se dépasser, se reconnecter, respirer autre chose. Mais courir dans un décor incroyable, c’est courir avec des étoiles plein les yeux. Les marathons les plus instagrammables ne sont pas seulement beaux à voir. Ils sont puissants à vivre. Et une fois la ligne d’arrivée franchie, ce sont souvent les images qu’on garde en mémoire qui nous donnent envie de recommencer.


Dorian VUILLET
Journaliste

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