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Nos conseils pour bien démarrer sur la ligne de départ d’une course
Elle suscite l’impatience et l’enthousiasme, mais aussi l’angoisse et le stress. On a à la fois hâte et peur de s’y retrouver, sur cette ligne de départ dont on a rêvé moult fois depuis des mois. Pas de doute : il ne faut pas négliger la start line qui mérite, elle aussi, une minutieuse préparation. Marathons.com vous communique quelques conseils pour vous assurer que votre course démarre du bon pied !
‘1 –– Time to go
Faut-il rappeler que le but ultime est d’arriver à l’heure sur la ligne de départ ? Pour éviter d’accroître le stress déjà bien présent le jour J, voyez large : prévoyez un timing généreux en tenant compte d’éventuelles difficultés pour garer la voiture, d’un retard du bus ou du métro…
Incluez dans le planning plusieurs passages aux toilettes une fois que vous serez sur le site de course. Le stress augmente l’envie d’uriner et il est fort à parier que les WC seront pris d’assaut !
Si vous n’avez pas récupéré votre dossard la veille (ce que l’on recommande fortement), il est indispensable de prévoir un temps d’attente.
Si vous participez à un gros marathon où des sas de départ sont instaurés, présentez-vous suffisamment à l’avance (environ 30 minutes). Il est parfois précisé dans le règlement de la course à quel moment les sas sont ouverts.
Enfin, prévoyez aussi un temps d’échauffement (environ 30 minutes). Il faut absolument mettre en route l’organisme et le mental grâce à un échauffement digne de ce nom. Reproduisez le rituel habituel d’avant-séance :
⦁ Un petit footing à allure tranquille de 15-20 minutes environ.
⦁ Quelques éducatifs de course : Montées de genoux, talons-fesses, pas chassés…
⦁ 3 à 5 accélérations progressives sur 80 à 100 mètres : sans se prendre pour Usain Bolt, hein ! Ce n’est pas le moment de se faire un claquage !
‘2 –– Ligne & bulle
L’adage populaire ne dit-il pas que « l’enfer, c’est les autres » ? Sur une ligne de départ, le stress est bien souvent généré par la présence d’autres coureurs autour de soi. Attendre au milieu de la foule peut aussi vous faire perdre de l’énergie et de la concentration.
Pour vous isoler de toute l’agitation autour de vous (brouhaha, public, speaker, musique…), vous pouvez déployer plusieurs stratégies :
✓ Adopter l’oreillettes-attitude : pas cool pour la convivialité, mais redoutable pour s’isoler ! Écouter de la musique permet de créer une bulle individuelle. Préférez des musiques qui vous déstressent et/ou vous stimulent positivement.
✓ Visualiser une véritable bulle autour de vous : imaginez que vous êtes dans une énorme bulle de savon transparente qui vous protège du monde extérieur sans vous isoler totalement puisque vous continuez à voir et entendre ce qui s’y passe. Néanmoins vous vous sentez à l’abri dans votre espace vital.
‘3 –– Attente, mode d’emploi
L’attente sur la ligne de départ est l’un des paramètres les plus difficiles à gérer. C’est souvent dans ce contexte que le stress monte inexorablement et vous pompe une grande partie de votre énergie. Bien que la tentation soit grande de sautiller sur place, gesticuler et maintenir un peu d’activité, efforcez-vous de rester calme et de ne pas gigoter en tous sens. Gardez votre énergie pour la course !
⦁ Si c’est la présence des autres qui vous angoisse et que vous vous sentez moins fort qu’eux : dites-vous que ceux qui vous entourent pensent probablement la même chose que vous ! Énumérez mentalement vos qualités : vous êtes endurant, vous avez suivi votre préparation sérieusement, vous ne lâchez rien quand ça devient dur… Regardez les personnes autour de vous et faites un pas de côté (dites-vous qu’il vous éloigne de votre stress) puis un pas en avant (il vous place devant les autres).
⦁ Si c’est le fait d’être battu par les autres coureurs qui vous stresse : concentrez-vous sur un objectif, à savoir courir aussi vite que possible, et non courir plus vite que les autres. Rappelez-vous tout ce que vous avez mis en œuvre pour réussir à atteindre la ligne de départ de ce marathon : une bonne hygiène de vie, un entraînement régulier, un équipement adapté…
⦁ Si vous n’identifiez pas précisément l’origine de votre stress et que vous devez remédier à la panique : pratiquez quelques respirations abdominales. Isolez-vous dans votre bulle et revoyez une scène heureuse que vous avez vécue. Répétez-vous « ici et maintenant » en vivant l’instant présent à l’aide de tous vos sens : sentez l’air tiède sur votre visage, entendez la musique et le brouhaha autour de vous, touchez le tissu de votre short et éprouvez sa rugosité ou sa douceur, observez les couleurs des arbres, de l’arche de départ ou de vos chaussures… Concentrez-vous sur vos 5 sens pour que votre esprit lâche prise avec la source de votre angoisse.
‘4 –– Ô ciel !
Peut-être encore plus que le stress, la météo peut être votre plus terrible ennemie si l’attente se prolonge sur la ligne de départ. Là encore, il est nécessaire d’anticiper et de tout prévoir en amont afin d’être prêt à affronter les conditions du jour J. Inutile de râler, vous êtes logé à la même enseigne que tous les autres participants et il ne tient qu’à vous de gérer au mieux les caprices du ciel !
✓ Il fait froid ? N’oubliez pas de prendre de quoi vous couvrir si vous savez que vous devrez attendre le coup de starter. Manchettes, tour de cou… Prenez des petits accessoires que vous pourrez glisser dans votre ceinture quelques instants avant le départ.
✓ Il fait chaud ? Optez pour la casquette ou la visière. Buvez quelques gorgées d’eau, petit à petit, pour ne pas démarrer en ayant déjà soif, mais pas trop pour éviter d’avoir (encore) envie de faire pipi ou d’avoir des maux de ventre pendant la course.
✓ Il pleut ? Bon, là, avouons que c’est un peu la poisse. Couvrez-vous s’il fait frais, éventuellement avec une petite veste très compacte que vous pourrez glisser dans votre ceinture d’hydratation. Sinon optez pour le fameux sac poubelle que vous laisserez sur place juste avant le départ – oui, c’est un vilain geste car imaginez la quantité de sacs que les organisateurs devront ramasser une fois le peloton lâché, mais comment faire autrement ?
La ligne de départ fait totalement partie de la course. Il est donc crucial de préparer ce moment aussi minutieusement que la distance à parcourir. La gestion du temps, des émotions ou encore de la météo constitue la clé de la réussite de cette start line.
