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Showroom Nike « Breaking 4 » : dans les pas de Faith Kipyegon
À l’occasion du projet « Breaking 4 », dans lequel Faith Kipyegon tentera de passer sous la barre mythique des 4 minutes au Mile, Nike a mis en place un showroom visant à faire découvrir plus en profondeur la femme derrière l’athlète kényane, ainsi que les équipements, chaussures et tenue, qu’elle portera lors de cette tentative prévue ce jeudi 26 juin à partir de 20h00, au stade Charléty, à Paris.
Plusieurs salles offraient une immersion complète dans la vie de cette athlète, connue pour sa chaleur et son humanité, tout en permettant de mieux comprendre l’innovation portée par le projet « Breaking 4 ». Un accès en coulisses exclusif particulièrement enrichissant !
| Faith, au-delà de l’athlète
Le premier espace, conçu comme une galerie immersive, présentait une vingtaine de clichés : Faith courant au Kenya ou aux Jeux olympiques, brandissant fièrement ses trois médailles d’or, concentrée, souriante ou encore en train de jongler. Cette exposition visait à nous plonger dans la double vie de Faith Kipyegon : immense athlète kenyane au palmarès exceptionnel, mais aussi femme et mère d’une petite fille.
| Les innovations du projet « Breaking 4 »
Dans une deuxième salle, divisée en deux parties, Nike exposait les coulisses techniques du projet. Janett Nichol, membre de l’équipe en charge de la partie vestimentaire du projet « Breaking 4 », a rappelé que « ce projet est un travail d’intelligence, de design et d’innovation, porté par une athlète exceptionnelle ». Une athlète qui inspire la marque à la virgule à viser toujours plus haut, tandis que Nike s’engage à lui offrir les meilleures conditions pour relever ce défi. Les ingénieurs et designers de Nike ont parlé du travail de fond mené avec Faith depuis des mois. « Il n’existait aucun plan pour faire passer une femme sous les 4 minutes au Mile. Nous avons dû tout inventer », confiait Amy Jones Vaterlaus, chercheuse produit au Nike Sport Research Lab et responsable de l’innovation pour le projet « Breaking 4 ».
| Une brassière révolutionnaire : la Nike Flyweb
Fruit d’un long travail, cette brassière en TPE, imprimée en 3D, offre un maintien optimal, une excellente respirabilité et une légèreté inédite. Faith, première à l’essayer, l’a immédiatement adoptée, y compris à l’entraînement, un bon signe pour Nike, car les brassières sont souvent jugées trop serrées ou inconfortables. Grâce à une meilleure évacuation de l’humidité, la peau respire plus librement, ce qui renforce le confort général. « Lorsqu’une athlète l’enfile, c’est une véritable surprise : elle découvre un maintien supérieur à ce qu’elle imaginait. On ne la sent presque pas, elle est si légère. Les athlètes qui l’ont testée ont été étonnées de son niveau de soutien », a expliqué Janet Nichol. Cette brassière qu’il est possible de toucher s’associe avec la combinaison exposée sur un mannequin simulant la course un peu plus loin dans l’espace dédié aux innovations.
| Une combinaison sur-mesure et ultra-aérodynamique
Développée pour épouser parfaitement le corps de Faith et optimiser sa pénétration dans l’air, cette nouvelle tenue complète – bandeau, manches et combinaison, constitue le look conçu sur mesure pour l’icône du 1 500 m. Pensée à partir de l’analyse de sa gestuelle et de son confort personnel, elle intègre des nœuds aérodynamiques imprimés en 3D (au col, sur les jambes et les flancs), qui réduisent la traînée en générant de micro-turbulences. Véritable travail d’orfèvre, cette pièce a été co-construite avec Faith et entièrement ajustée en fonction de ses sensations. L’objectif : maximiser l’aérodynamisme de son corps, essentiel à une vitesse moyenne de 24 km/h. Amy Jones Vaterlaus a raconté qu’au début, c’était un défi de taille : « Excitant, mais sans plan préétabli. Il n’existait aucun modèle à suivre. Nous avons construit ce puzzle pièce par pièce. » Une approche sur-mesure, pensée pour Faith, mais qui pourrait bien bénéficier à d’autres athlètes à l’avenir.
| La chaussure : entre héritage et réinvention
Faith a participé activement au développement des pointes Victory (ou Victory Spike), notamment du nouveau modèle, La Victory Elite FK, qu’elle portera pour « Breaking 4 ». « Concernant cette chaussure, personne n’a été plus essentiel qu’elle tout au long de sa carrière », a observé Elliott Haith, le manageur de la production des chaussures de running. Bien qu’elle ait battu plusieurs records avec la Victory 2, l’équipe a préféré repartir de zéro, même s’ils ont conservé certains éléments qui fonctionnaient particulièrement bien. Résultat : une semelle avec une unité d’air plus haute pour plus de propulsion, un moule réalisé à partir de l’empreinte exacte de son pied, et des détails symboliques gravés dans la plaque (comme « Fastest Known » ou « Goddess of Victory »). Une chaussure taillée pour l’histoire, qui influencera les futurs produits, pas seulement dans la gamme de compétition, mais aussi dans les chaussures de running et d’entraînement du quotidien, accessibles à tout le monde.
| Des professionnels aux amateurs : quand l’élite inspire le quotidien
Le showroom se terminait sur un rappel fort : les innovations de Nike Running, issues du haut niveau, irriguent aussi les modèles du quotidien. La Victory Elite FK, par exemple, inspire directement des modèles de running accessibles à tous. Ainsi, la gamme allant de la Pegasus (foulée réactive) à la Vomero (amorti maximal), en passant par la Structure (stabilité), répond à tous les types de coureurs.
Le public pouvait même tester la Vomero dans le jardin attenant, une belle manière de clore cette immersion dans le monde de l’une des plus grandes coureuses de demi-fond de tous les temps. Après plus de dix ans de collaboration, Faith Kipyegon incarne à elle seule ce que Nike veut construire : des produits pensés par et pour les champions… qui peuvent inspirer tout un chacun.
Sabine LOEB
Journaliste
