© ASO

Les pensées d’un marathonien : ce qui traverse la tête d’un coureur du départ à l’arrivée

MarathonConseil
19/05/2025 14:02

On court un marathon avec ses jambes, certes, mais aussi, et surtout, avec notre tête. Derrière chaque foulée, il y a une pensée, une émotion, une question, un doute ou un cri intérieur. Du dépôt du sac à la consigne jusqu’à la ligne d’arrivée, c’est toute une aventure mentale qui se joue, faite de montagnes russes émotionnelles, d’euphorie, de douleurs, de rires parfois, et de petites voix qui nous encouragent… ou nous sabotent.

Tant de pensées traversent la tête d’un coureur pendant un marathon. Dans cet article, nous vous livrons tout ce qui peut bien se passer dans la tête d’un marathonien du sas de départ, jusqu’à l’arche d’arrivée. Une vraie aventure et une longue réflexion.


1 “C’est maintenant, tu ne peux plus faire demi-tour désormais”

Le dépôt du sac et des affaires à la consigne, la vision de l’arche de départ, les coureurs qui s’agitent, l’ambiance qui monte et le speaker qui parle au micro… C’est à ce moment là que le coureur réalise : le marathon c’est aujourd’hui, c’est maintenant et il est désormais plus possible de faire demi-tour.

2 “C’est parti, ça va le faire”

Le SAS est prêt, les coureurs agglutinés, le coup de pistolet retentit, l’arche de départ est là. À cet instant, la course à lancée, c’est parti. Les premières foulées d’une longue balade de 42,295 kilomètres… ça va le faire.

3 – “Aller, je me force à boire un petit coup pour faire passer le gel”

5 kilomètres sont passés. Le premier ravito est là, on oublie pas de s’alimenter et de s’hydrater.

© ASO

4 – “Premier semi de passé, la moitié de la course est faite”

En effet, 21 kilomètres sont passés, encore la même chose pour arriver à bout de ce marathon. Il faut garder le cap, courage, tout va bien se passer.

5 “Non, non, non, je ne vais pas subir le mur”

Il ne faut pas y penser mais c’est plus fort que tout. On entend tellement parler de ce fameux mur du trentième kilomètre sur marathon, c’est effrayant. À l’approche du kilomètre 30, une pensée parasite arrive… Cette pensée doit juste passer, elle ne doit pas retenir l’attention. L’objectif ? Rester focus et visualiser l’arrivée.

6 “J’ai un peu mal ici je crois”

Passé les trois quarts de la course, la fatigue et les douleurs commencent à montrer le bout de leur nez… Aïe à la cheville, aïe au dos… ça peut vite devenir « aïe » partout. La fin approche, courage.

7 “C’est dur”

Ce n’est pas une annonce en avant première, oui un marathon c’est difficile mais courage ça va aller.

8 “Sérieusement, j’ai payé pour ça”

Oui, tout à fait. C’est ton idée, c’est toi qui voulais faire ce marathon alors même si c’est dur et qu’il reste 4 kilomètres, il faut y aller. Pense à l’arrivée, à ces émotions et à la satisfaction d’aller au bout de cette épreuve mythique.

9 – “C’est presque fini, ça y est”

L’arche se dessine au loin, la montre indique qu’il ne reste plus qu’une centaine de mètres et la foule se déchaîne… L’arrivée est toute proche, aucun doute là dessus. Il est temps de savourer.

© ASO

10 – “C’est fini, je suis finisher et marathonien”

Et oui, ça valait le coup d’aller jusqu’au bout alors félicitations. Tu peux être fière de toi.

11 – “J’ai mal partout”

L’arrivée était il y a quelques minutes, les premières douleurs et courbatures apparaissent déjà. Courage, c’est une question d’heures, environ 48.

© ASO

12 – “J’espère qu’il y a un ascenseur ou des escalators”

Quand après la course, il s’agit de penser à l’hôtel, les bouches de métro ou encore monter dans l’avion pour le retour… Les marathoniens adorent les remontées mécaniques. :rires:


Au bout de la ligne, bien plus que des kilomètres parcourus.

Un marathon, c’est bien plus qu’une course : c’est une conversation intime avec soi-même. Chaque pensée, chaque doute, chaque moment d’euphorie ou de détresse vient ponctuer cette aventure humaine autant que sportive. Qu’il s’agisse de se convaincre que “ça va le faire”, ou de râler intérieurement parce qu’il n’y a pas d’escalator à l’arrivée, ou pire, parce que le seul escalator de la station de métro la plus proche est en maintenance, toutes ces pensées font partie intégrante de l’expérience. Et c’est justement cette richesse intérieure, cette montagne russe mentale, qui rend le marathon si inoubliable. Alors oui, il y aura des douleurs, des passages à vide, des envies d’abandon… mais il y aura aussi cette fierté immense, ce frisson unique en franchissant la ligne, cette petite voix qui, au fond, te dira toujours : « Tu l’as fait ».

Et rien que pour ça, tu comprendras pourquoi tu as payé pour souffrir… et pourquoi tu recommenceras. Félicitations, malgré toutes ces pensées, plus ou moins positives, tu es finishers d’une nouvelle course et pas, n’importe laquelle : un marathon. Bravo !

Le calendrier des marathons

Dernières news
Entre plaisir, performance et solidarité : La course « Elle et Lui » fête ses 23 ans
16/06/2025 Entre plaisir, performance et solidarité : La course « Elle et Lui » fêtait ses 23 ans
10 km
Entre plaisir, performance et solidarité : La course « Elle et Lui » fêtait ses 23 ans
Marathon de la Liberté 2025 : Caen célèbre son histoire à grandes foulées
13/06/2025 Marathon de la Liberté 2025 : Caen célèbre son histoire à grandes foulées
10 km+1
Marathon de la Liberté 2025 : Caen célèbre son histoire à grandes foulées
09/06/2025 Les bénévoles de l’adidas 10K Paris dans les starting-blocks
10 km
Les bénévoles de l’adidas 10K Paris dans les starting-blocks
Voir plus
Inscrivez-vous
à notre newsletter
Ne manquez rien de l’actualité running en vous inscrivant à notre newsletter !